Un raccourci pour piétons et cyclistes… à améliorer

Pour aller à pied ou à vélo de la Malcombe ou du quartier Rosemont à la rue de Velotte et au chemin de la Vosselle (haut de la rue de la Grette), la première option consiste à suivre les rues : François Mitterrand ou Docteur Girardot, puis Général Brulard et enfin rue de la Grette. Pas très agréable, beaucoup de circulation, et pour finir la montée de la rue de la Grette particulièrement pénible : à pied, les trottoirs sont très étroits et en dévers, et à vélo ça grimpe bien (11 %) et les voitures et bus doublent les cyclistes en les frôlant et en les asphyxiant car ils sont en pleine accélération dans la côte.

Une autre option, plus courte (730 m, donc deux fois moins) et nettement plus calme et agréable, consiste à emprunter un chemin de randonnée balisé passant par le « Passage du Coyote ». Après un parcours sur sentier très agréable à quelques « détails » près (voir plus loin), ce parcours rejoint le chemin sous les Vignes de Rognon, où le trafic motorisé est quasi-nul et les côtes modérées. On y gagne en temps, en agrément et en sécurité.Côté Malcombe/Rosemont, ce sentier démarre en bordure de la piste cyclable de l’av. François Mitterrand, au droit de la rue Anatole France. C’est précisément à cet endroit que se situera la future station de tramway « Rosemont ». Gageons que les habitants du quartier situé entre la rue de Velotte et le chemin de la Vosselle, ou au dessus de ces voies vers l’est ou vers l’ouest, apprécieraient de disposer d’un accès rapide et agréable à cette station de tramway, que ce soit à pied ou à vélo.

Hélas une partie de cet itinéraire est peu praticable pendant une bonne partie de l’année. Situé en versant nord du Rosemont, le début du sentier est à l’ombre pendant plusieurs mois, et reste très humide voire boueux.

Avant de proposer des solutions d’amélioration, nous vous convions à parcourir en images cet itinéraire (dans le sens Velotte –> François Miterrand). Commençons par un plan montrant les deux itinéraires possibles :

En rouge : l’itinéraire, plus long et pénible, par les rues (Général Brulard puis Grette). En vert : le raccourci par la forêt.

Et maintenant en images :

L’itinéraire est balisé au début du chemin sous les Vignes de Rognon, en direction de la Malcombe via le passage du Coyote :

Au début, il se déroule sur une route goudronnée dans un état acceptable. Celle-ci se termine sur une barrière, mais ensuite c’est encore assez roulant (restes de macadam). Notons que le passage à côté de la barrière est étroit, il pourrait être élargi sans que les voitures ne puissent passer pour autant.

Après deux grosses pierres qui barrent le chemin, la pente s’accentue légèrement et le revêtement se dégrade progressivement : encore des traces de macadam au début (preuve que ça a été goudronné dans le passé), puis (non visible sur la photo) nettement plus pentu et secouant.

Ensuite ça devient du tout-terrain, avec pas mal de pierres en saillie :

…et avant l’escalier final une zone plate fréquemment remplie par une immense flaque d’eau bordée de boue. À pied, les chaussures de randonnée sont conseillées, et à vélo il n’y a guère de place pour passer à côté de son vélo :

On termine par l’escalier, fait de rondins en bois très « nature » mais très glissants lorsqu’ils sont boueux (c’est à dire souvent). Prudence à pied, et à vélo à moins d’être un as du VTT il faudra porter ou faire rouler au mieux le vélo, car il n’y à guère de place le long des marches côté amont, et pas du tout côté aval :

On remarque que le passage est également indiqué dans l’autre sens :

Dernière épreuve avant de rejoindre la confortable piste cyclable de l’av. François Mitterrand, le bas de l’escalier aussi boueux que le haut :

Pour que cet itinéraire devienne praticable toute l’année dans de bonnes conditions pour les cyclistes et piétons (éventuellement avec une valise à roulettes ou un caddy de marché), il suffirait de quelques améliorations :

  1. Élargir un peu le passage au niveau de la barrière.
  2. Entre l’extrémité du chemin sous les Vignes de Rognon, et le haut de l’escalier : rénover le chemin pour le rendre « roulant ». Nous ne demandons pas du macadam, qui pourrait aller à l’encontre d’une volonté de conserver à cet itinéraire un caractère « nature ». Un stabilisé bien lisse, ou mieux un enrobé à base de liant végétal (Végécol ou similaire, bien drainant) ferait l’affaire sans donner à ce chemin un caractère routier.
  3. Pour que l’escalier soit praticable par tout temps, l’idéal serait une structure en caillebotis similaire à celle qui se trouve au bord du chemin de Mazagran, en bas du chemin des Echenoz de Bouez. Bordé d’un plan incliné, il permettrait le passage des vélos tenus à la main, et autres objets roulants (valises, caddys).
  4. La jonction entre le bas de l’escalier et la piste cyclable de l’av. François Mitterrand mérite elle aussi un revêtement praticable par tout temps (stabilisé ou macadam comme la piste cyclable).
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