La Passerelle de la Malate est ouverte

Le 9 août dernier, la Passerelle de la Malate, ouvrage très réussi pour les piétons et les cyclistes, a été mise en service.

Cela s’est fait en toute discrétion, et vous aura peut-être échappé car elle a curieusement été réalisée sur un itinéraire pas du tout prioritaire pour les usagers, tandis qu’on attend toujours des réponses concernant des liaisons bien plus importantes (Hauts-du-Chazal à Franois, traversée du Doubs à Beure, etc.).

Autrement dit : pour une fois, un aménagement ambitieux et de qualité est réalisé pour les cyclistes, mais il sera inutile à une bonne majorité d’entre nous.

Ce constat établi, regardons maintenant à qui est utile cette passerelle, et surtout comment pourrait-elle le devenir davantage ?Tout d’abord, elle est utile pour les loisirs : piétons et cyclistes peuvent dorénavant faire une belle balade en partant par une rive et en revenant par l’autre. Certes, ce n’est pas ça qui fera diminuer le nombre de voitures en ville, mais certains d’entre nous y trouveront leur compte, notamment ceux qui ont des enfants.

Ensuite, elle constitue une liaison intéressante entre les Prés de Vaux (et Bregille) et la véloroute (la Malate, Chalèze, Roche-lèz-Beaupré…). Cela peut donc améliorer quelques trajets hors loisirs, voire même quelques déplacements quotidiens.

Comme le dirait Souchon, c’est déjà ça… Mais c’est quand même peu, pour un aménagement d’une telle ampleur !

Pourtant, il suffirait de peu de chose pour rendre cette passerelle réellement utile.

En effet, sur une rive se trouve Chalèze. Sur l’autre, Chalezeule. La distance entre les deux à vol d’oiseau est de 1,5 km. En revanche, pour passer de l’un à l’autre à vélo, il faudra faire plus de 12 km (!) en passant par Besançon (sans compter les dénivelés) ou prendre la nationale, plus courte mais très risquée… De même, les habitants de Chalezeule ont la véloroute à 500 mètres de leur village, mais n’y ont pas accès sans passer par Besançon ou la nationale… et imaginez la situation des cyclotouristes arrivant par la véloroute avec tout leur chargement et devant rejoindre le seul camping des environs… à Chalezeule !

Pour remédier à ce problème, il faudrait créer 2,5 km de voie verte entre l’extrémité du Chemin des Prés de Vaux, et le Chemin des Prés à Chalezeule, reliant ainsi ce village à la véloroute, via la passerelle de la Malate. Les cyclotouristes auraient ainsi un accès direct et plat au camping, et Chalezeule serait à quelques dizaines de minutes de la véloroute, de Chalèze et même du centre-ville !

Quant à notre nouvelle passerelle, elle deviendrait subitement le maillon essentiel de ce nouvel itinéraire ainsi créé, et trouverait donc toute son utilité.

Alors mesdames et messieurs les élus, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Le plus difficile (la passerelle) est déjà fait.

 

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