Lettre ouverte : Mea culpa de l’Association Vélo Besançon

L’AVB tient à s’excuser auprès des cyclistes bisontins pour avoir militée en faveur de la création d’un aménagement cyclable rue de Vesoul, au niveau de l’effondrement karstique.

On ne pouvait pas dire que l’on avait pas été prévenu, tant la qualité des aménagements cyclables laisse à désirer dans l’agglomération bisontine. Rien que dans le secteur, il y a 2 voies vertes sur trottoir¹ quasiment impraticables car le traitement de leur interface avec la voirie existante est bâclé². Mais que voulez-vous, pour être bénévole à l’AVB il faut bien avoir un peu d’optimisme.

En apprenant que le Département ne prévoyait initialement pas d’aménagement cyclable sur la partie de la rue de Vesoul qui allait être reconstruite suite à l’effondrement karstique, nous avons décidé de monter au créneau. Nous avons écrit au Département, et même organisé une vélorution dédiée au sujet. Mais mal nous en a pris, il aurait tellement mieux valu ne rien faire plutôt que ça ! Il aura suffit de moins de 3 jours avant la réouverture à la circulation pour que déjà nous recevions les premiers retours de cyclistes décontenancés. Certains s’aventurant sur l’aménagement, en travaux, faute de signalisation adaptée aux extrémités.

Quiconque est déjà repassé sur cette portion de la rue de Vesoul depuis sa réouverture s’est forcément posé la même question : comment fait-on pour accéder à la nouvelle piste cyclable ? Il faut croire que le service voirie du Grand Besançon pense que les cyclistes sont dotés du super pouvoir de téléportation ! Ou alors ils se moquent totalement d’eux et de leur sécurité, et considèrent qu’ils n’auront qu’à s’accommoder de la situation. Imaginez que vous êtes à vélo, arrivant du bas de la rue de Vesoul, à destination du collège Camus. Avec ce nouvel aménagement, vous devez freiner juste avant le feu tricolore du carrefour avec la rue de Chaillot (1er exercice périlleux !), tourner à angle droit pour monter sur le trottoir (2e exercice périlleux), esquiver les éventuels piétons présents (3e exercice périlleux), vous armer de patience pour traverser les 2 larges voies de circulation de la rue de Vesoul, vous armer à nouveau de patience pour traverser les 2 voies de la rue de Chaillot, circuler pendant quelques dizaines de mètres sur un trottoir en espérant à nouveau qu’il n’y ait pas de piétons (4e exercice périlleux), refaire un virage à angle droit pour rejoindre la nouvelle piste cyclable (5e exercice périlleux), ouf quelques dizaines de mètres de répit avant de vous arrêter pour vous arracher les cheveux en vous demandant comment vous aller traverser à nouveau la rue de Vesoul dans toute sa largeur pour rejoindre le collège (6e exercice périlleux). Nous pourrions décrire tous les itinéraires possibles via cet aménagement : pas un ne fonctionne.

Plan de travaux fourni par le Grand Besançon Métropole.
Plan de travaux © France 3 Franche-Comté

Face à cela les cyclistes ont alors 3 options :

  1. Éviter de passer par cette rue et faire de longs détours. Les automobilistes penseront alors « Ça sert à rien d’investir dans les aménagements cyclables, il n’y a personne dessus ! ;
  2. Continuer de passer par là mais ne pas emprunter l’aménagement. Les automobilistes penseront alors « Qu’est-ce qu’il fait là celui-là ? Il pourrait pas aller sur la piste cyclable ! Il font vraiment n’importe quoi ces cyclistes ! » ;
  3. Emprunter le nouvel aménagement cyclable mais, comme décrit plus haut, à vos risques et périls.

L’AVB avait pourtant alerté sur la non pertinence de l’aménagement projeté. Mais nos recommandations n’ont, comme souvent, pas été prises au sérieux. Cet état de fait a déjà découragé plus d’un bénévole de l’association. Nombre d’entre nous ont fait le choix de ne plus s’investir dans les échanges avec les aménageurs publics tant cela donne le sentiment de perdre son temps.

Les enjeux sont pourtant cruciaux. C’est la ville et les modes de déplacement de demain qui s’écrivent au fil de ces rénovations de voirie. C’est loupé pour les 25 prochaines années pour le haut de la rue de Vesoul. Espérons que le Grand Besançon et le Département sauront rectifier le tir pour les prochaines fois !


¹ Rappelons au passage que les voies vertes sur trottoir ne sont, selon les recommandations du CEREMA, possible qu’en dehors de toute voirie existante. Or, le Grand Besançon est coutumier de ces aménagements dysfonctionnels qui entraînent des conflits d’usage entre piétons et cyclistes.

² Nous faisons référence ici à la voie verte sur trottoir qui longe l’extrémité du chemin de la Combe aux chiens, et qui est inaccessible pour les cyclistes qui arrivent de la rue Avicennes, ainsi qu’à la voie verte sur trottoir de la rue des Founottes, pour laquelle les interfaces avec les 2 carrefours à ses extrémités ont été également négligées.

A propos Harry Zona

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15 réponses à Lettre ouverte : Mea culpa de l’Association Vélo Besançon

  1. #besancon #chambery c'est finalement les mêmes blagues (attendez de voir ce qui se prépare devant carrefour Bassens) avec un raisonnement par petits bouts, peu de vision d'ensemble et une absence de traitement des continuités / intersections (c'est sûr que c'est plus complexe qu'un aménagement #cyclable en ligne droite).

    La #solutionvelo mérite mieux que ça et les bénévoles sont désabusés par le manque de savoir-faire des équipes techniques (département et agglo). ☹️

    • Extrait :
      L’AVB avait pourtant alerté sur la non pertinence de l’aménagement projeté. Mais nos recommandations n’ont, comme souvent, pas été prises au sérieux. Cet état de fait a déjà découragé plus d’un bénévole de l’association. Nombre d’entre nous ont fait le choix de ne plus s’investir dans les échanges avec les aménageurs publics tant cela donne le sentiment de perdre son temps.

      On peut se permettre de remplacer l'AVB par @RoueLibreSavoie et indiquer que c'est avec #GrandChambéry

  2. SolastalCycle dit :

    @assovelobesancon et l'option judiciaire contre l'aménagement n'est pas envisageable ? Perdez pas courage, vous êtes ceux que je cite en exemple a chaque fois que j'ai besoin d'illustrer ce que peut faire une asso vélo dans une ville de province ❤️

  3. Harry Zona dit :

    Très concrètement ? Qu’un trottoir sur lequel on pose, selon l’humeur, des pictogrammes ou des panneaux C115/116 ne mérite pas le titre d’aménagement que ce soit piéton ou cyclable. Quand des travaux de voirie sont réalisés, on ne peut pas se contenter de rajouter des pictogrammes sur le trottoir existant pour coller à la loi LOM. La fiche vélo 4 du Certu en janvier 2013 montre des exemples très clairs où la voie verte doit avoir un profil de « promenade » là où le trottoir est en interface directe avec des bâtiments et voies de service.

  4. Philippe dit :

    A priori, il semblerait que l’objectif prioritaire à Besançon soit de gêner les automobilistes, et non de favoriser les autres.
    Exemple : on serait tenté de laisser sa voiture à Morre pour faire les 4 km restants en train, mais le tarif (hors abonnement) est dissuasif : 5 € ! (aller simple, par personne, bien sûr)…

  5. Alec dit :

    Oui… Les boules ! J’étais à la dernière vélorution et j’avais eu beaucoup d’espoir à l’annonce de cet aménagement…

  6. Morgan dit :

    J’utilise souvent la rue à vélo, mais pour le moment, la piste cyclable n’est pas ouverte. Il y a tout de même un grand nombre de blocs en plastique qui indiquent qu’elle est fermée.

    Je ne comprends pas trop pourquoi monter sur le trottoir. Lorsque l’on arrive en bas de la rue de Vesoul, au-dessus du boulevard, il n’y a pas d’aménagement cyclable, donc le cycliste roule sur la route, de préférence au milieu, pour ne pas donner aux voitures l’envie de doubler sans avoir l’espace.

    Arrivé au carrefour, il y a un sas d’attente pour entrer dans le parking, puis ensuite, ils sont en train de construire une rampe d’accès à la piste pour y accéder.

    • Harry Zona dit :

      Question de sémantique : au niveau de la traversée et jusqu’à l’entrée du parking, aucuns travaux ne sont prévus, On sera donc bien sur un aménagement aux dimensions d’un trottoir à 2 m de large, probablement requalifié (à tort) en voie verte pour accomoder piétons et cyclistes (dans les deux sens).

      > il n’y a pas d’aménagement cyclable, donc le cycliste roule sur la route, de préférence au milieu, pour ne pas donner aux voitures l’envie de doubler sans avoir l’espace.

      Un aménagement est en cours de réflexion sur la partie jusqu’au boulevard, en attendant c’est seulement le tronçon actuel qui est réalisé. C’est tout de même dommage qu’en attendant la seconde moitié rien n’ait été fait pour assurer une connexion fluide. On ne peut pas s’attendre à ce qu’un aménagement soit utilisé si en amont et en aval on ne pense pas un minimum aux cyclistes. Dans ce cas ne pas ajouter la bordure qui fait croiser le trottoir aurait été le bienvenu au moins à titre temporaire. Ça simplifierait grandement la lisibilité des trajectoires plutôt que de pousser les cyclistes à faire des angles droits sur les trottoirs.

      • Morgan dit :

        Je ne comprends pas pourquoi on voudrait prendre ces deux passages piétons à ce niveau. Comme dit dans mon autre message, il y a un sas d’attente pour les usagers de la route qui veulent tourner à gauche ou entrer dans le parking.

        Pour l’avoir pris à plusieurs reprises, c’est plus pratique que de prendre les passages piétons. Si vraiment on veut augmenter la sécurité, on peut militer pour la mise en place d’un appel vélo pour passer au rouge les feux de signalisation.

        Aussi, pour aller au collège en venant du bas de la rue de Vesoul, je ne conseille pas de prendre la piste cyclable mais la rue Hugues 1er, qui a un accès pour les piétons et les vélos au bout, permettant d’arriver en face du collège.

        Pour finir, à la base, les travaux de la rue de Vesoul n’étaient pas prévus. On ne va pas se plaindre que toute la rue de Vesoul n’a pas été faite alors que cet aménagement n’était pas prévu. Surtout que la deuxième partie va être faite lors des travaux de réseaux qui sont prévus dans 2 à 3 ans, selon le responsable du secteur.

        • Harry Zona dit :

          Dans le sens Nord-Sud la question ne se pose pas, l’accès au parking est à sens unique. Dans l’autre sens, il y aura effectivement une zone tampon permettant de tourner mais question confort on devrait tout de même viser à accommoder un public jeune avec très peu d’expérience. Pas sûr que d’être à vélo entre deux flux de circulation soit le plus agréable. J’ose tout de même espérer qu’un M12 sera positionné au feu.

          Concernant Hugues 1er ; Sauf erreur de ma part le chemin évoqué n’est pas signalé comme étant cyclable. J’émets également quelques doutes quand à l’utilisation avec un vélo-cargo ou autre. Idem, les parkings à traverser m’ont l’air d’être des terrains « privés ». Et c’est sans parler de la question de visibilité d’itinéraire (voir plus bas).

          Il n’est pas question de se plaindre que toute la rue n’aie pas été réalisée en une fois. Il paraît cependant pertinent de réfléchir à la connectivité de ce qui reste pour l’instant des sections indépendantes difficiles d’accès que ce soit pour entrer ou sortir. La réalisation des aménagements n’a pas vocation à encourager les cyclistes (encore que, c’est plus facile en restant vivant), mais à inciter les personnes à se déplacer à vélo. Et pour ça il faut, entre autres, des aménagements sécurisés et lisibles. Aucun de ces deux critères n’est respecté ici. Pour preuve sur l’absence de lisibilité : les cyclistes qui ont réussi à se retrouver sur l’aménagement en travaux, et plusieurs d’entre nous qui se seraient fait pourrir par des automobilistes qui ne comprenaient pas qu’on roule sur la chaussée.

  7. Benoit Cypriani dit :

    Cette critique est quelque peu injuste. D’une part, je n’ai pas souvenir que l’AVB ait émis des critiques aussi négatives lors de la réunion bimestrielle avec les élus (dont je fais partie) et les services de l’agglomération. Pourquoi ? Parce que chacun avait connaissance du contexte : une rue fermée à cause d’un effondrement du sol, une intervention « opportuniste » dans des délais ultra-tendus (deux semaines !) pour ne pas prolonger la fermeture de la rue et son impact sur les commerçants. Donc un résultat qui ne peut être satisfaisant puisque l’amont et l’aval n’ont pas pu être englobés dans le projet. Mais un équipement qui préserve l’avenir… C’était ça ou rien, et les représentants de l’AVB face aux services préféraient « ça ». Après coup, il est facile de se révolter, de dire que les assoces sont méprisées, mais ce n’est pas le cas et ce n’est pas fair play, si cette expression a encore un sens.

    • Harry Zona dit :

      Merci pour votre commentaire ; Nous souhaitons éclaircir notre point de vue plus longuement que dans les commentaires en ligne. Les éléments présentés ci-dessous devraient vous faire comprendre notre position. Nous avions prévu de pouvoir échanger de vive voix lors de la réunion programmée en juillet, malheureusement, celle-ci a été annulée par vos services.

      D’ailleurs, nous devons vous remercier de participer systématiquement à ces échanges, alors que le sujet est relativement éloigné de votre portefeuille. Votre vision d’élu ayant un regard plus global vous permet de nous présenter les enjeux internes de l’agglomération et nous vous savons sensibles aux enjeux que nous portons.
      En revanche, nous regrettons très nettement l’absence de participation régulière, des élus en charge de la thématique, d’autant que depuis près d’un an des associations de l’ensemble de l’agglomération sont invitées.
      Faute de portage politique du cyclable, comment s’étonner?

      Pour rentrer dans le détail et vous éclairer sur les « raisons de la colère », voici quelques éléments de contexte :
      Les plans pour la rue de Vesoul nous ont été présentés pendant la réunion sans que nous sachions s’il s’agissait des plans définitifs. Dans ces conditions, il était difficile d’analyser en 10 minutes et d’en retirer ce qu’il faut améliorer. D’autant qu’il ne nous est pas possible de systématiquement mobiliser nos spécialistes des aménagements cyclables de l’association pour livrer une analyse en direct pendant la réunion. Sans compter que les plans ne nous ont jamais été transmis, encore moins en amont. Par ailleurs, en séance, tous les arguments ont été utilisés pour prévenir les remarques : aménagement temporaire (pour refaire les canalisations d’eau dans 3 ans), limitation de l’aménagement à de simples bordures pour limiter les coûts, impossibilité d’intégrer un terminus de bus, avec la piste cyclable (comme si c’était la première fois que ce genre de problème se pose dans une ville).

      Pour généraliser, rien n’est jamais mis en œuvre pour engager une démarche constructive d’amélioration des projets.
      Le problème est plus global que la rue de Vesoul. Lors de l’élaboration des pistes c’est souvent le même schéma qui est à l’œuvre.
      Les critiques que nous formulons à l’encontre de la Rue de Vesoul, nous pourrions les formuler pour la rue René Char ou encore pour la route de Gray.
      En l’occurrence sur ces aménagements, nous avons été consultés et avons eu le temps de construire une réponse précise qui mettait en évidence la dangerosité des embranchements proposés, mais sans aucun retour sur la prise en compte des remarques formulées, quand il ne s’agit pas de dénigrement de la part des propositions formulées.

      Les mêmes critiques, nous les avons déjà explicitées pour ce qui est de la rue de Dole, où nous avions justement exposé très clairement les raisons qui nous faisaient militer pour des pistes unidirectionnelles en ville, plutôt que des bi-directionnelles. On retrouve dans l’aménagement qui a été réalisé toutes les craintes que nous avions anticipées : manque de connexion sécurisée avec le collège (un comble !), manque de connexion avec les rues Jean Vienne et Haut de Saint Claude, manque de lisibilité avec l’entrée du parking de l’immeuble (déjà signalé pour les aménagements rue Trépillot), et les difficultés de raccordement avec l’existant (sur trottoir en amont et sur rien du tout au niveau du carrefour aval).

      Vous l’aurez compris, l’agacement ayant conduit à cette lettre va au-delà de la simple rue de Vesoul.

      Quand vous mentionnez l’urgence à agir qui explique ces erreurs, il nous faut rappeler l’appel de longue date et réitéré lors de nos derniers échanges, à un guide des aménagements cyclables dans l’agglomération. Toujours balayé négligemment par les services. Un tel guide aurait très certainement permis d’éviter l’ensemble des écueils que nous percevons sur cet aménagement. Il aurait permis de mener les réflexions à froid, de comprendre les conditions de réussite d’une bidirectionnelle, de mettre en place des solutions palliatives, etc.

      Il ne faut pas vous tromper non plus sur le niveau de notre critique : il ne s’agit pas de mettre en cause les services techniques et les agents qui les composent. Nous connaissons leurs contraintes. Nous critiquons en revanche l’absence de considération structurelle et organisationnelle de l’importance d’une politique cyclable ambitieuse et de qualité. Nous appelons depuis longtemps au recrutement d’un référent cyclable à GBM supplémentaire qui permettrait d’avoir une vue d’ensemble sur tous les aménagements, de coordonner et de construire ainsi un vrai maillage cyclable. Il convient de mettre les moyens en face des ambitions: GBM se targue d’être passé à 3 M€ par an pour les aménagements cyclables (soit 15 €/hab, quand l’ADEME parle d’un besoin de 30 € !), mais comment faire que cet argent soit bien dépensé sans augmenter les ressources humaines dédiées au sujet ?

      En bref, il y a un réel problème de méthode de dialogue avec les partenaires au niveau des aménagements cyclables et il serait illusoire de nous rejeter la faute : notre seul et unique objectif est d’être écoutée et entendue en terme d’aménagement cyclable. Quel est l’objectif de GBM dans les échanges avec les associations ? Quel est l’objectif des élus pour ces réunions ? Quels sont les objectifs des services ?
      Nous souhaitons solliciter une rendez-vous dès septembre pour parler de ces questions de méthode de travail conjoint et de s’accorder sur les objectifs de chacun.

  8. Damien Montange dit :

    Étant tout à fait d’accord avec les critiques émises sur cet aménagement que j’ai déjà pris deux ou trois fois, j’attendais néanmoins de le tester « en conditions réelles » dans le sens de mon trajet cycliste privilégié, c’est à dire en venant de la rue de Chaillot et en allant jusqu’au rond point rue des founottes, rue de la combe aux chiens.
    Ce qui, théoriquement, est l’usage le plus favorable à cette piste…

    Las, c’est chose faite depuis hier 18h30 et autant vous dire que l’insertion facile et sécurisée sur la piste cyclable à partir de la rue de Chaillot me semble impossible dans la situation actuelle et avec un flux habituel de voitures…
    En effet, le début de la piste est à gauche de la chaussée et, avec les cycles différents des feux de circulation « rue de Chaillot=> rue de Vesoul » et « rue de Vesoul => rue de Chaillot », je n’ai pas pu m’insérer sur la piste cyclable à partir de la rue de Chaillot, et ce n’était pas à cause des travaux encore en cours…

    Pour moi, la seule solution « sécurisée » serait de passer sur le parking, par derrière le centre commercial Delsey / Bazarland et de prendre la piste cyclable via la sortie de ce même parking sur la rue de Vesoul… Et je mets de gros guillemets à « sécurisée »…

    Bref, cette piste cyclable ne me servira que dans le sens descendant de la rue de Vesoul, ce qui est déjà ça…
    Mais elle laisse quand même un vilain goût de « ni fait, ni à faire » alors que l’occasion de travailler sans trop de problèmes sur cet axe pénétrant majeur de la ville ne se représentera pas de sitôt… Occasion gâchée et rageante d’autant plus que les compétences sont disponibles et volontaires… Il n’y a qu’à voir le travail des bénévoles de l’AVB. Et je pense surtout à tous les cyclistes occasionnels qui vont s’engager en confiance sur cette piste et qui, arrivés au niveaux des feux « rue de Vesoul Rue de Chaillot » ne SAURONT PAS comment poursuivre leur trajet et se mettront en danger… Ceux là ne remonteront plus sur une selle pour faire du cyclisme urbain…

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