Sont parus récemment dans l’Est Républicain trois articles susceptibles d’intéresser les cyclistes que nous sommes.
Tout d’abord, une bonne nouvelle : comme vous le savez peut-être, la ville de Baume-les-Dames a commencé depuis l’été dernier la réalisation d’une passerelle au dessus du Doubs, qui permettra d’assurer la continuité de la Véloroute d’une rive à l’autre, sans devoir emprunter le pont de la départementale 50 comme c’est le cas actuellement. Et bien cet article nous apprend que les travaux avancent plutôt bien. Pour une ville de cette taille, l’initiative permet d’être saluée, d’autant plus lorsque l’on sait à quel point il est difficile d’obtenir chez nous de tels aménagements. En effet, s’il est vrai que la communauté d’agglomération est en train d’en terminer une entre la Malate et les Près de Vaux, dont on se demande toujours si le coût est justifié en comparaison de son utilité, rien n’est en revanche prévu pour franchir le Doubs entre la Malcombe et Beure, où le besoin est pourtant flagrant. C’est pour cela qu’un collectif « Piétons, vélos, tous « sûr » le pont » s’est créé afin de réclamer que la réalisation du contournement routier à cet endroit soit accompagné d’un aménagement « modes doux » pour franchir le Doubs.
Pour terminer, on ne sait pas vraiment si on doit rire ou pleurer de cet article qui recense différents classements au sein desquels Besançon figure avec plus ou moins de succès. S’il n’est un secret pour personne que Besançon est bien placée en terme de santé, on se demande en revanche pourquoi notre ville est si mal classée concernant l’accueil des étudiants, d’autant plus que ce n’est pas ce qui ressort lorsqu’on demande l’avis des principaux intéressés. Mais venons en à ce qui nous intéresse : comment Carfree, un site qui est en général plutôt connu pour friser l’intégrisme anti-automobile, a pu classer Besançon première en matière d’alternatives à la dépendance à la voiture ? Certes, il n’est pas nouveau que nous disposons d’un bon réseau de transports en commun, mais il est malheureusement toujours plus pratique et rapide d’utiliser une voiture que de prendre le bus, à Besançon comme ailleurs. Surtout si l’on tient compte du nombre toujours important de places de stationnement disponibles jusqu’au centre-ville. Rappelons que le vélo est, en ville, le seul véhicule plus rapide et pratique que la voiture, et que le réseau cyclable bisontin est loin de mériter une première place devant celui de Bordeaux (et Strasbourg, dans tout cela ?). Alors, certes, les cyclistes ronchonnent, comme l’a écrit l’auteur de l’article, mais il semblerait que, tout comme Carfree, il n’ait pas tout compris.