L’article que nous publions ici est un témoignage reçu sur notre adresse e-mail de la part d’une cycliste bisontine. Nous publions assez rarement ce genre de témoignage mais celui-ci en dit long sur la façon dont les cyclistes sont respectés à Besançon.
Le vélo est pour moi et ma fille notre moyen de locomotion pluri-quotidien et principal, et ce par tous les temps puisque ni voiture ni permis par choix de vie.J’habite le boulevard Diderot et je me faisais une joie de l’arrivée des pistes cyclables, mais depuis des mois tous les matins au niveau de la piste de la place Payot un monsieur stationne pour emmener son fils chez la gardienne…
J’ai expliqué par deux fois à ce monsieur qu’il nous mettait en danger vu la circulation à cette intersection en se garant sur cette piste, et lui montrant que 50 mètres plus loin il y avait plein de places disponibles avenue Droz. Ce monsieur ne voulant rien entendre, je lui ai dit que je ferais appel à la police municipale. Il m’a répondu que cela ne le dérangeait pas puisqu’il travaillait avec eux…
Cela fait un mois que j’appelle la police municipale chaque semaine en donnant le n°d’immatriculation, les jours et horaires de stationnement de ce monsieur. Un jour, j’ai eu comme réponse de la part du brigadier que ses collègues ont bien vu la voiture mais que comme elle porte un caducé ils tolèrent ce genre de stationnement en cas d’acte médical !
Inutile de vous dire que j’étais médusée par cette réponse. J’ai insisté, précisant que ce monsieur n’exerçait pas quatre fois par semaine de 8h à 8h15 avec un bébé dans les bras et un autre l’attendant sur le siège passager, d’autant plus que ce monsieur m’avait dit lui même qu’il déposait son enfant.
Le brigadier ne m’a apporté aucune solution et donc tous les matins nous ne pouvons utiliser cette piste cyclable devenue, je le confirme, un stationnement minute mettant en danger les cyclistes.
HELP!
(NB : Simple photo d’illustration, prise en réalité lorsque le boulevard était coupé.)