Escaliers à la Mouillère : victoire

Il y a un an, nous avions exprimé notre mécontentement suite à la réalisation d’un aménagement en apparence anodin, mais très pénalisant pour les cyclistes.

Bonne nouvelle : nous avons été entendus et c’est corrigé !

Le problème :

Un chemin qui permettait de rejoindre directement l’Île aux Moineaux et Bregille en venant du pont du même nom avait été réaménagé, avec ajout d’un escalier !

Les cyclistes étaient, depuis, obligés d’effectuer une manœuvre dangereuse pour rejoindre le parc Micaud et utiliser ensuite le souterrain. Autrement dit, un cheminement en 3D : danger, détour, dénivelé, avait remplacé un passage direct, simple et plat.

La solution : 

En réunion, nous aimons bien proposer à nos interlocuteurs de mettre « une pelleté de goudron » quand il s’agit de boucher un trou ou de rectifier une bordure gênante. Souvent, cela fait rire, mais cette fois nous avons été pris au mot.

Karl dirait sans doute que c’est moche et que ça ne ressemble à rien… Mais ça peut nous simplifier la vie.

Si vous trouvez ça vraiment trop moche, rassurez-vous ! C’est provisoire. Cet endroit sera réaménagé ensuite de façon définitive, et cette fois les cyclistes seront sans aucun doute pris en compte… Il reste notamment à améliorer l’accès qui nécessite encore de passer une bordure.

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LGV Rhin-Rhône : et les cyclistes ?

Malgré tous les commentaires lus et entendus depuis la mise en service de la LGV Rhin-Rhône, un « détail » est passé inaperçu : il est dorénavant beaucoup plus difficile de se déplacer en train en transportant son vélo, depuis ou à destination de notre région. Tout ça malgré, ou plutôt à cause de la mise en service des nouvelles rames TGV dites « EuroDuplex », qui vont assurer une part importante des trajets sur la LGV Rhin-Rhône. En effet, bien que d’après la SNCF ces nouvelles rames disposent de couloirs d’accès plus large facilitant l’embarquement des personnes à mobilité réduite – qui auraient pu également faciliter l’accès des cyclistes – les nouveaux trains sont interdits aux vélos non démontés, faute d’emplacement prévu pour leur transport.

Par conséquent, les cyclotouristes venant d’autres régions françaises ou de l’étranger, qui seraient tentés de choisir notre belle région pour y pratiquer leur loisir favori, devront bien planifier leur voyage pour trouver un des rares TGV leur permettant de voyager avec leur vélo : la moitié environ des Paris – Besançon et des TGV vers le Midi ou l’Alsace, mais seulement deux Paris – Belfort-Montbéliard sur neuf. Quant au TGV Strasbourg – Lyon via Lons-le-Saunier, qui acceptait les vélos, ce n’est plus le cas depuis le 11 décembre.

Et si les touristes à vélo décident de se rabattre sur les TER (qui eux sont très bien équipés pour transporter les vélos), ils devront être patients et subir des ruptures de charge d’autant plus pénibles quand on doit changer de train avec un vélo. Un exemple parmi tant d’autres : Colmar – Lons-le-Saunier : en 2011, quatre à cinq trains directs par jour, avec des temps de parcours compris entre 2h50 et 3h36. Désormais, le même trajet nécessite deux changements, et un temps de parcours de quatre à cinq heures environ, alors que le TGV direct (dont sont maintenant exclus les cyclotouristes) ne met plus que 2h22.

Les associations de cyclistes franc-comtoises viennent d’alerter la Présidente de Région, et le Président du Comité Régional du Tourisme sur cette régression. Et au niveau national, la FUB a interpellé la SNCF. Réponse, si les nouveaux « EuroDuplex » ne sont pas équipés pour transporter les vélos, c’est parce que les Duplex déjà en service sur le réseau sud-est ne l’étaient pas. En d’autres termes, il y avait un manque, les cyclistes s’en sont plaint, mais on persiste. Et si ce matériel continue à se répandre sur le réseau à grande vitesse, les cyclistes risquent d’en être à terme complètement exclus.

Image : TGV Euroduplex sur Wikipédia.

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Un système de changement de vitesses innovant inventé à Besançon.

S’il est un élément dont peut difficilement se passer le cycliste bisontin qui ne limite pas ses déplacements à la Boucle, c’est le dérailleur qui lui permet d’adapter le développement(1) aux changements de pente. Actuellement, les systèmes de changement de vitesse pour vélo se répartissent en deux catégories : le dérailleur classique avec ses pignons à l’arrière, et un ou plusieurs plateaux à l’avant, et les moyeux à vitesses où tout se passe « à l’intérieur » comme dans une boîte de vitesse de voiture. Dans les deux cas, le cycliste dispose d’un nombre fixe de rapports utilisables : une quinzaine avec un dérailleur classique à trois plateaux et de sept à dix pignons, de sept à onze avec moyeux à vitesses, voire quatorze avec le moyeu Rohloff, la Rolls du moyeu à vitesses à plus de 1000 €. Continuer la lecture

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La piste cyclable interdite aux vélos pour y autoriser les voitures !

Rassurez-vous, ce n’est pas à Besançon que ça se passe. Mais ce n’est pas une blague !

À Toulon, une piste cyclable a été interdite aux vélos durant un mois pour permettre aux gens de venir « rendre visite » aux morts en voiture à l’occasion de la Toussaint. L’argumentaire de la mairie, consternant, parle d’intégrisme de la part des cyclistes s’indignant contre ce problème, et ose laisser entendre, en 2011, que les « citoyens responsables » sont ceux qui circulent en voiture. Pire, l’argument utilisé pour réserver cet espace aux automobilistes est que « l’espace public appartient à tout le monde ». Tout le monde est automobiliste à Toulon ?

On a parle souvent du retard que nous avons, à Besançon, sur des villes comme Strasbourg ou sur celles d’Allemagne. Mais pour une fois, on peut se sentir en avance…

Source : Var Matin

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Du pain livré à vélo

Certains se souviennent de la boulangerie de Casamène, malheureusement fermée il y a maintenant deux ans. La boulangère venait sur le marché avec son triporteur, et le boulanger livrait son pain avec une remorque derrière un vélo couché.

Un peu moins atypique mais toujours dans l’air du temps, c’est maintenant la Huche à Pain, boulangerie de la rue Rivotte, qui s’est équipée d’une remorque sur mesure tractée par un vélo à assistance électrique Sun City.

L’article complet est sur Macommune.info.

 

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