Il y a ce moment où on lâche, au détour d’une conversation, qu’on est cycliste…
Et il y a l’instant d’après… L’instant où quelqu’un prend la parole, avec force et conviction, pour tenter d’expliquer pourquoi il ne peut pas faire comme vous, que ça soit vrai ou faux, et pourquoi vous avez tort d’essayer de le convaincre (même si vous n’étiez pas en train d’essayer de le faire)…
Ça, c’est si vous avez de la chance.
Si vous en avez moins, vous tombez sur un autre spécimen… Celui qui, heureux de tenir enfin un cycliste, va déverser sur vous toute la haine et la frustration engrangées à chaque fois qu’un cycliste l’a empêché d’écraser son accélérateur.