Connaissez-vous besac.com ?
C’est un site qui a pour ambition de représenter tout Besançon sur internet, et qui avait plus ou moins atteint cet objectif à une époque…
Cette présentation étant faite, venons-en au sujet.
Besançon a mis en place les cédez-le-passage cyclistes aux feux. On ne va pas redire pourquoi nous sommes satisfaits, ni pourquoi c’est bien. Les explications sont largement diffusés sur internet, et figuraient également dans un communiqué de presse diffusé par ville.
Un communiqué de presse que besac.com a repris d’une drôle de façon.
Le titre annonce la couleur : « avis aux suicidaires ».
La suite est du même acabit, puisqu’on parle d’une rentrée « déjà pleine de (mauvaises) surprises » ou encore d’un arrêté « obscur » ayant permis la mise en place de cette mesure.
Ensuite, et c’est là que la mauvaise foi de l’auteur prend toute son ampleur, on reprend les (très bons) arguments du communiqué de la ville pour en détourner et inverser le sens.
Jugez plutôt : alors que le communiqué de la ville explique qu’on a éliminé du dispositif les carrefours dangereux, et fait un nécessaire rappel de la loi, on utilise ces deux éléments pour tenter de décrédibiliser la mesure et faire passer la ville pour une jolie bande d’irresponsables.
« Une alternative tellement simple et sans risque que la ville a d’ores et déjà précisé qu’elle « ne sera[it] pas autorisé[e] sur toutes les branches » de « certains carrefours », tandis que la « visibilité insatisfaisante » ou la trop forte fréquentation de quelques autres l’interdira tout bonnement.
Ca sent le coupe-gorge ? Disons plus le fauche-vélo. Ce dont la ville semble d’ailleurs elle-même très consciente, en insistant bien sur le fait que « cette mesure ne remet pas en cause l’importance des feux tricolores […] et l’obligation d’arrêt au feu orange et rouge pour tous les usagers y compris les cyclistes », en l’absence de panneaux. A vos risques et périls, on vous aura prévenus ! »
Or, si l’on devait reprocher quelque chose à nos aménageurs, à Besançon et partout en France, c’est plutôt de faire preuve d’une prudence un peu trop exacerbée qui parfois retarde les progrès, plutôt que l’inverse.
Ces allusions sont donc très mal venues, en plus d’être injustifiées.
Bref. Nous ne félicitons pas l’auteur de cet article, qui signe sous le pseudonyme de GéPé, et lui conseillons plutôt de continuer à écrire sur des sujets plus proches de ses propres compétences.