Ça y est. L’option vélo est dorénavant disponible et fonctionnelle sur Google Maps lorsqu’on demande un itinéraire, comme l’a annoncé le Monde.
Alors, qu’est-ce que ça donne ?
Nous avons testé sur l’itinéraire Besançon – Freiburg, que certains d’entre nous connaissent bien, et sommes doublement surpris.
Surpris, d’une part, de voir avec que globalement, l’itinéraire est plutôt pertinent : Google connaît la véloroute et pense à s’en servir. Mieux : il connaît les connexions existantes entre celle-ci et les itinéraires Allemands, et traverse bien le Rhin à Chalampé comme il se doit.
Mais surpris, aussi, de voir que sur certaines portions de l’itinéraire les choix sont faits en dépit du bon sens : la sortie de Besançon se fait sur l’ex-nationale, l’arrivée à Baume se fait en quittant la véloroute pour grimper une colline, la véloroute n’est pas connue de Google entre Clerval et l’Isle-sur-le-Doubs, et la sortie de Mulhouse se fait par un quai non aménagé et peu praticable.
Verdict : pas mal, mais peut mieux faire. Google ne remplacera pas encore votre propre cerveau pour partir à vélo. Il est, en outre, très probable que, plus une région est plate et cyclable, et plus vous pourrez vous fier à l’itinéraire proposé. Alors que dans une région mal aménagée et vallonnée, ça sera plutôt à vous de réfléchir pour éviter des passages peu cyclables et des dénivelés inutiles.
À propos des dénivelés, il faut signaler l’existence d’un projet de moteur de recherche d’itinéraires pour vélos, basé sur Open Street Map, avec pour principe de base d’éviter les efforts inutiles au cycliste. C’est-à-dire que si le chemin le plus court comprend une côte à 12%, le moteur privilégiera un autre chemin plus facile. Un projet intéressant.