(Dernière mise à jour : 24 septembre 2014)
Rappel :
Cet article fait partie d’un dossier complet dont la table des matières se trouve sur cette page, accessible également depuis le menu du site.
Dans cet article, nous suivrons la ligne de tramway du centre de maintenance jusqu’à Chamars.
Notre itinéraire démarre sur une petite allée en enrobé, créée à l’occasion des travaux de construction du centre de maintenance, et qui surplombe celui-ci.
Elle est étroite (2m de large), ce qui est théoriquement insuffisant pour une allée mixte (piétons et cyclistes). Mais vu le volume du trafic à cet endroit, cela suffira en pratique.
Après une descente courte mais efficace, voici la première station. Il faut la traverser sur le passage piéton. Ce n’est pas vraiment prévu pour les cyclistes, et comporte des seuils inconfortables.
Ensuite, nous sortons pour traverser la route de Franois.
Pas de bande cyclable ici, mais pour une simple sortie de parking cela ne nous choque pas.
En revanche, une fois la route traversée, nous aurions aimé en avoir une… d’autant plus qu’il y en avait une sur les plans initiaux (et une seule voie de circulation) !
Nous nous dirigeons vers la voie bus-vélo en face.
Bus-vélo ? Pas vraiment. Il manque justement la signalisation pour les vélos. Par ailleurs, la signalisation (verticale et horizontale) oblige à tourner à gauche.
Nous voici malgré tout dans la voie bus. Nous remarquons que la bordure du trottoir est basse. C’est une excellente chose car cela permet à un cycliste un peu lent de laisser passer les bus.
Au bout de la voie bus, un feu qui mériterait un panonceau M12a (cédez-le-passage cycliste, tourne-à-droite).
Après la voie bus, nous circulons rue Ambroise Paré sur la même voie que les autres véhicules. La rue est réservé aux cyclistes et aux livraisons. C’est parfait.
Pour les automobilistes, c’est un cul-de-sac. Mais pour nous voici une très agréable voie verte qui longe le tramway.
Nous apprécions l’absence de seuil pour passer de la chaussée à la voie verte. Cela devrait toujours être ainsi. Malheureusement nous verrons que c’est rarement le cas.
Un bon point également pour le marquage au sol. Peindre l’équivalent du panneau sur le sol n’est pas réglementaire. Mais c’est explicite pour les usagers et beaucoup mieux vu qu’un panneau seul.
L’arrivée du tram et la construction de la voie verte ont été l’occasion de revoir le niveau du sol, ce qui est très favorable aux cyclistes car c’est beaucoup plus plat.
Personne ne regrettera l’ancienne voie bus provisoire, avec son dénivelé et sa flaque d’eau son inondation régulière.
La voie verte approche du CHU.
Selon le code de la route, les passages piétons sont… pour les piétons. Nous aimerions que les passages mixtes soient matérialisés avec des pictogrammes vélo en plus des bandes blanches.
Par ailleurs, les potelets sont gênants et il faut franchir des seuils beaucoup trop inconfortables pour les cyclistes.
À nouveau un petit tronçon de voie verte, avant d’atteindre l’esplanade piétonne devant le CHU.
Par défaut, le feu piéton est rouge. Il faut appuyer sur un bouton pour le déclencher… mais le bouton en question est situé à gauche. Est-on censé rouler à gauche sur une voie verte ?
Il est évident qu’ici, tous les cyclistes grilleront le feu, contribuant ainsi à habituer les cyclistes à ne pas respecter la signalisation.
Logiquement, ce feu devrait être vert par défaut, et ne passer au rouge que quand un véhicule arrive. C’est l’inverse qui a été fait.
Enfin, nous faisons la même remarque que précédemment sur le passage piéton.
Par contre, on a un agréable seuil zéro de part et d’autre de la traversée. Ouf.
Nous voici maintenant sur l’esplanade piétonne.
Ici, si l’on sait où on va (par exemple, parce qu’on bosse pour l’AVB et qu’on a étudié les plans), c’est plutôt bien.
Mais si on est un usager normal qui n’a jamais eu l’idée de consulter les plans, on ne sait pas où l’on doit aller. C’est, en tout cas, ce qui ressort des remarques que nous avons reçues.
En fait, il faut, après avoir traversé au feu rouge piéton, traverser les voies du tram et aller tout droit à travers l’esplanade. C’est une zone piétonne autorisée aux vélos, et c’est très confortable. Le cheminement vélo mériterait simplement d’être indiqué.
Pareil à l’autre bout. Voyez-vous, sur cette photo, où vous êtes censé aller ?
Probablement non.
Pourtant, il existe une très belle voie verte, que l’on peut attraper juste avant la cabine des gardiens.
Même remarque que précédemment sur le passage piéton.
En plus, la hauteur du seuil à franchir est gênante. Une fois de plus.
Ensuite, c’est parfait…
Mais au carrefour, on ne sait pas trop comment passer…
Solution 1 : Traverser les voies du tram, puis celles des voitures ?
Mais les angles droits ne sont pas adaptés aux cyclistes.
Et la signalisation verticale et horizontale est strictement piétonne… sans compter les forêts de potelets à éviter.
Solution 2 : s’insérer sur la chaussée tout de suite ?
Mais l’idéal, pour cela, aurait été de créer un sas au feu rouge et de nous laisser entrer dedans depuis la voie verte.
C’est presque le cas, d’ailleurs… sauf que la bordure fait 15 cm de haut…
Au final, la solution la moins dangereuse est sans doute de passer comme bon vous semble, et de regarder tout autour de vous (sans oublier le tram et la sortie des urgences), plutôt que de tenir compte d’une signalisation qui est inadaptée.
Après ce passage qui, nous l’espérons, pourra être revu, voici une confortable bande cyclable sur le boulevard Fleming.
Au niveau de la bretelle d’entrée sur la route de Dole, la bande cyclable allait tout droit. Nous avions validé cet aménagement sur les plans, et en étions satisfaits sur le terrain. En effet, cela matérialisait clairement la priorité des cyclistes.
Pourtant, et sans que nous ne le demandions, le marquage a été modifié.
Désormais, la bande part sur la bretelle.
On traverse ensuite comme les piétons (sur un passage où, une fois de plus, la mixité n’est pas marquée, et avec des potelets qui obligent à se concentrer pour les franchir – au détriment de l’attention que l’on devrait accorder aux piétons et aux autres véhicules).
Puis une bande est tracée sur l’allée piétonne.
Et finalement, après une nouvelle traversée piétonne non marquée, on retrouve la bande initiale.
Pour nous, cette modification n’apporte rien.
– Elle complique la trajectoire du cycliste (il suffit de comparer le nombre de photos et de mots nécessaire pour décrire les deux trajectoires…). Par conséquent, celle-ci sera moins bien comprise des cyclistes, tout comme des automobilistes.
– Elle ressemble à un bricolage, alors que la précédente était un vrai aménagement. Certes, nous sommes les premiers à demander des bricolages de ce genre quand on ne peut pas faire autrement. Mais quand on avait bien fait les choses du premier coup, c’est dommage.
– Elle nous fait à nouveau franchir des potelets très mal placés (ouf, les seuils sont corrects).
– Et surtout, elle ne résoud en rien le problème du cisaillement. Pire, auparavant on le voyait de loin et on pouvait l’anticiper. Maintenant, à moins de connaître les lieux, on se fera facilement surprendre.
Bref. Un aménageur pris en flagrant délit de fausse bonne idée. Mais une fausse bonne idée vraiment dangereuse.
Mais il reste possible de suivre l’ancienne trajectoire si on le souhaite, et on vous le conseille vivement. Il suffit d’ailleurs d’attendre quelques minutes pour voir où passent les cyclistes…
En entrant dans Planoise, on nous a mis à hauteur du trottoir. Pourquoi ? Mystère. Malheureusement, le passage de la chaussée au trottoir est beaucoup trop brusque.
En arrivant à une vitesse normale (25 à 30 km/h vu la pente…), on peut sérieusement endommager son vélo, son chargement… ou soi-même.
On repasse sur la chaussée pour entrer dans Planoise. Nous sommes rue du Luxembourg.
Un M12a serait le bienvenu.
Nous continuons sur une belle bande cyclable.
Ici, un M12b (cédez-le passage cycliste pour aller tout droit) serait également le bienvenu. En effet, les voies de droite ne sont que des accès riverains sans feu.
La bande s’intérrompt dans la zone 30, faute de place, contre le trottoir.
Habituellement, nous sommes plutôt contre ce principe, mais ici cela fonctionne bien. La plupart des cyclistes pourront choisir de rester sur la chaussée, en plateau et en zone 30, tandis que les moins sûrs d’eux pourront passer à droite.
Par ailleurs, c’est assez pratique de pouvoir passer sous cet abri, car il y existe un plan incliné qui amène directement aux commerces (boulangerie…).
On reprend dans tous les cas la chaussée, grâce à un petit bout de bande prévu à cet effet. On passe un giratoire.
Le long du projet, les giratoires n’ont pas été marqués d’un anneau cyclable. Cela a été sujet à débat entre nous récemment. Certains membres de l’association et du bureau d’études de la voirie considèrent qu’il vaudrait mieux marquer des anneaux, car cela donne de la visibilité aux cyclistes.
D’autres (dont le rédacteur de cet article) considèrent qu’il vaut mieux ne rien marquer du tout, car positionner les cyclistes à l’extérieur de l’anneau les conduit à se faire couper la route par les voitures qui en sortent. Quitte à faire un marquage, il faudrait donc plutôt faire comme à Nantes, mais cela n’est pas pour l’instant à l’ordre du jour…
Continuons sur l’avenue de l’Île de France. Voici à nouveau une bande cyclable confortable.
(Arrêt de bus pas encore marqué au moment de la photo.)
Un sas au feu. Un peu court. Un M12a serait le bienvenu.
Aménagement provisoire (entrée de chantier), et rétrécissement (mais sans interruption de la bande ni oubli du sas, ce qui est très bien).
Nous entrons dans une zone 30.
Un M12b serait le bienvenu au feu.
Ensuite, voici un passage sans bande, faut d’espace disponible, mais classé zone 30 sur toute sa longueur.
Après un giratoire, voici l’avenue de Bourgogne. Belle bande cyclable confortable.
Nous franchissons un giratoire pour trouver une bande cyclable qui s’interrompt au niveau de la station de tram alors qu’il n’y avait pas de contraintes de largeur. Certes, on est en zone 30, mais puisqu’on avait la place…
Nous sommes sur le boulevard Allende. L’ancienne voie bus en site propre est désormais remplacée par deux voies de circulation et une bande cyclable.
Un M12a serait le bienvenu.
Dans le carrefour, les voies sont tracées mais pas la bande cyclable. Dommage. Soit on ne trace pour personne, soit pour tout le monde. Pour un cycliste débutant, un tel carrefour sans marquage n’est pas rassurant.
Nous poursuivons toujours sur une belle bande cyclable confortable. Par contre, il n’y a pas de trottoir ici. On croise donc parfois, sur la bande cyclable, des piétons.
Il est conseillé, ici, de monter sur l’espace mixte piéton-vélo dès le début du plateau…
En effet, si l’on reste sur la bande il faut franchir un passage inconfortable. Un seuil, beaucoup plus brusque que ce que la photo laisse croire, existe entre la grille d’évacuation et la bordure de trottoir. On ne peut pas l’éviter à cause des potelets.
Notons que l’itinéraire jalonné Planoise – centre-ville démarre ici.
Il n’y a pas d’amanégement cyclable sur le boulevard Allende en direction du grand rond-point sous Micropolis. Il faut donc poursuivre à droite sur la piste en site propre. Cela constitue un petit détour, mais c’est plus agréable et pas gênant en descente.
Ici, il ne faut pas aller tout droit, mais à droite.
Il faudrait ajouter un panneau de l’itinéraire Planoise – Centre-ville à cet endroit. Nous savons d’ailleurs où en récupérer un devenu inutile (voir plus loin).
Ce n’est pas de celui-ci que nous parlons, même si nous nous demandons à quoi il sert. Il serait utile s’il y avait un panneau centre-ville pointant vers la gauche. A-t-il existé et disparu ?
Sortie du passage souterrain. Nous retrouvons le jalonnement de notre itinéraire et le suivons.
Nous revoici le long du tram. Ici, un panneau indiquant Planoise a été mis en place. Mais il est bien mal placé.
Est-ce une erreur ? À quoi bon indiquer Planoise aux gens qui viennent de Planoise, et en plus par la mauvaise direction (celle d’un rond-point non aménagé, à notre grand regret) ?
Nous suivons donc le panneau indiquant le centre-ville, et donc notre ligne de tram.
Notons que nous venons de voir trois types de panneau différents pour les cyclistes et les piétons. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus lisible.
Nous voici sur un très agréable site propre le long du boulevard Mitterrand, remplaçant l’ancienne piste vieillissante. Notez qu’un éclairage spécifique à la piste existe, sur les poteaux de l’éclairage routier. C’est suffisamment rare pour être signalé.
L’aménagement a le statut de voie verte en site propre, et un marquage au sol a été réalisé pour l’indiquer. Comme sur les précédents tronçons, cela nous convient bien. On sait ainsi à qui s’adresse l’aménagement.
Cette voie verte en a, par ailleurs, toutes les caractéristiques (largeur, confort…) ce qui permet à tous les usagers non motorisés de l’emprunter dans les deux sens.
Arrive un croisement. Ici, les seuils ont été bien traités. Ils sont quasi-parfaitement à zéro.
Par contre, le croisement est matérialisé à nouveau par un simple passage piéton.
En arrivant sur un carrefour, les flux piétons et cyclistes ont été à nouveau séparés.
Le passage de la voie verte à la chaussée secoue un peu moins qu’à l’entrée dans Planoise, mais il n’est tout de même pas très confortable.
Le feu mériterait un M12a.
Lorsque l’on circule dans ce sens, avoir reséparé les flux est plutôt une bonne idée. Cela facilite l’insertion dans le carrefour (pour aller tout droit, ou pour tourner à gauche grâce au sas, de bonne longueur ici).
Par contre, une voie verte est censée être un aménagement bidirectionnel (comme le montre le panneau au second plan). Or, dans l’autre sens, on ne sait pas trop comment on doit passer. Le panneau de sens interdit semble s’adresser à nous.
Après avoir franchi le carrefour, nous sommes à nouveau secoués, puis nous revoici sur un beau tronçon de voie verte.
Arrivée à la Grette. Nouvelle secousse, bien violente compte tenu de la vitesse acquise à cet endroit.
Le feu mériterait un M12b. Hormis lorsqu’un piéton traverse, aucun cycliste ne s’arrête à un tel feu !
Nous voici ensuite sur une très belle bande cyclable. Nous retrouvons le jalonnement vers le centre-ville.
Belle bande cyclable. Nous sommes rue Brûlard.
Entrée de la caserne de pompiers. Le feu mériterait un M12a.
À nouveau un feu qui aurait besoin d’un M12a. Pas de sas, car aucun mouvement vers la gauche possible ici.
À nouveau un feu qui aurait besoin d’un M12a.
Encore un (M12a).
Nous approchons du croisement avec la rue du Polygone et la rue de la Grette.
À nouveau un feu qui aurait besoin d’un M12a.
Après le croisement, s’amorce la descente du boulevard Charles de Gaulle en direction de Chamars. Là encore, nous disposons d’une belle bande cyclable.
Ici, prudence avec les véhicules tournant à droite (c’était déjà le cas avant).
On retrouve le jalonnement de notre itinéraire.
Passage sur le pont.
Après le pont, nous avons le choix entre continuer sur la chaussée en direction du centre-ville, ou prendre à droite sur un site propre mixte, conformément à une demande que nous avions formulée.
Il manque toutefois une signalisation pour indiquer cette mixité, et un M12a puisque nous ne croisons pas la ligne de tramway si nous tournons.
Pour cet article, nous avons pris à droite. C’est agréable, bien aménagé et éclairé.
On retombe sur l’existant.
C’est ici que se trouve un ancien panneau de l’itinéraire Planoise – centre-ville, à récupérer pour remettre à Planoise. Avis aux gens de la voirie qui nous lisent.
En effet, il ne sert plus à rien. La direction du centre-ville est désormais par Chamars, sur les bandes cyclables. Descendre ici sert à rejoindre la gare d’eau et ses alentours.
La piste cyclable existante est toujours là.
Elle s’interrompt désormais sur une belle contre-allée en pavés permettant de rejoindre l’avenue de la gare d’eau et la préfecture.
Cet article s’arrête à ce feu (qui mériterait un M12a). La descente vers Chamars sur les bandes cyclables sera pour le suivant.
Pour rappel, la table des matières est ici.