La véloroute de Nantes à Besançon.

Paru il y a un mois dans l’Est Républicain, cet article n’est pas dénué de surprises…

Jean-Pierre Govignaux, bien connu dans les colonnes de ce journal pour ses articles peu favorables aux cyclistes et bien souvent d’une objectivité très relative, a, contre tout attente, profité de sa retraite pour se lancer dans l’aventure de l’Euro Véloroute n°6.Cet article, qui résume (très brièvement) son voyage, nous a quelque peu surpris par certaines de ses affirmation.

S’il est vrai que tous les tronçons ne sont pas à la hauteur (cela nous a été confirmé Étienne, un collègue cycliste qui a parcouru tout l’itinéraire en 2008), on ne peut pas dire, comme il l’affirme, qu’il n’y a que nous qui appelons cette véloroute ainsi. Il suffit d’aller voir sur internet ou de la parcourir en direction de l’Alsace pour constater qu’on retrouve régulièrement l’appelation Euro Vélo 6 et la signalétique qui va avec.

Les tronçons où la signalétique est absente sont tout simplement des tronçons qui n’ont pas été terminés voire pas commencés du tout. Et si certains tronçons disposent de leur propre signalétique (par exemple La Loire à vélo), ce n’est pas parce que des régions veulent tirer la couverture à elle mais tout simplement parce que ces tronçons ont été commencés avant que le projet Euro Vélo n’existe. Ils ont ensuite été intégrés au sein du projet mais la signalétique n’a pas été modifiée.

Il en est de même, par exemple, dans le Haut-Rhin. Lorsque l’on arrive dans ce département, la signalétique est celle de l’EV6. Et également après Mulhouse. Mais entre les deux, il y a un long tronçon plus ancien avec un nom et une signalétique différente (La Piste du Canal), et il y a également une portion à la sortie de la ville sur laquelle on doit se débrouiller sur une route à fort trafic car la véloroute n’est pas faite.

Bref, si la véloroute est très belle en Franche-Comté (parfaite dans le Territoire de Belfort, et très belle dans le Jura et le Doubs à quelques exceptions près), cela ne veut pas dire que tout est pourri en dehors. La Loire à vélo est un bel itinéraire connu dont la majeure partie est terminé, et Jean-Claude, adhérent historique de l’AUB, confirme qu’il connaît une partie du trajet et qu’il est tout à fait correct.

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