Nous avons reçu la remarque suivante de l’un de nos adhérents, par e-mail.
Bonjour,
J’emprunte de temps en temps le Pont de Bregille pour me rendre à la Biocoop depuis le centre ville. Jusqu’à il y a peu, il était possible en débouchant du pont, d’aller tout droit et de traverser la pelouse par un vague chemin empierré à peu près roulant (que l’on peut voir ici) entre, d’une part, le « triangle » formé par l’avenue Edouard Droz, l’avenue de Chardonnet et la jonction entre les deux, et d’autre part, l’allée de l’île aux moineaux. Ceci au prix d’un franchissement de bordure négociable en mettant brièvement un pied à terre.
Mais aujourd’hui, surprise, l’aménagement du jardin est terminé, et ce cheminement n’est plus possible : il a été remplacé par une allée pavée, dont l’accès côté sud-ouest (donc côté pont) se fait par quelques marches d’escalier. Il faut donc porter le vélo si l’on veut suivre cet itinéraire, qui dessert surtout de nombreuses habitations (tous les immeubles récents qui bordent l’allée de l’île aux moineaux) ainsi que le quartier de Bregille via un passage sous les voies ferrées, plus que la Biocoop.C’est d’autant plus regrettable que la topographie n’imposait pas du tout le recours à un escalier, il aurait été possible de réaliser une allée de très faible pente. Par la même occasion, exit les PMR et les poussettes…
Je n’ose espérer que la Mairie rattrape ce loupé – qui s’ajoute à une configuration déjà désastreuse des voies cyclables dans ce secteur – par la réalisation d’une allée cyclable latérale à l’aménagement piétonnier…
Commentaires de notre association :
Effectivement, on a loupé une occasion. On peut dire franchement qu’on s’est fait avoir, sur ce coup là. Étant donné la configuration plutôt intelligente du reste de l’endroit (passage souterrain sous les voies ferrées directement connecté avec l’allée de l’Île aux Moineaux, l’autre passage menant à Micaud, et cette allée provisoire), nous imaginions que cette dernière serait pérennisée d’une façon aussi pertinente. C’était tellement évident dans notre tête qu’à aucun moment nous n’avons eu l’idée de poser la question !
Alors quelle ne fut pas notre suprise en découvrant qu’on avait créé artificiellement un merlon où rien ne le justifiait, pour y réaliser une allée se terminant par des escaliers. Interdisant à un certain nombre d’usagers un cheminement autrefois très utilisé et apprécié. Cet aménagement laid et peu fonctionnel, à l’exact opposé du souterrain menant à Micaud, ressemble à une mauvaise blague. Souvent, on aimerait bien faire autre chose que de râler, mais parfois on ne peut tout simplement pas faire autrement.