L’itinéraire cyclable testé ce printemps est celui qui traverse le quartier de Planoise, de Micropolis jusqu’à la rue Clément Marot, à l’entrée de la zone commerciale de Châteaufarine. Selon le schéma directeur cyclable de 2019, en cours de révision, il s’agit de l’itinéraire n°121 Chateaufarine – Micropolis et du n°153 dénommé Planoise.
Sur un peu plus de 2 km, le parcours emprunte 3 courtes portions de voie en site propre, mais sur le plus grand linéaire, il s’agit d’une piste cyclable bidirectionnelle, parallèle et attenante aux rues Flandres-Dunkerque, Brabant et Piémont.
Le tronçon Flandres – Piémont a été aménagé en 2021 et livré aux cyclistes au début de cette année. En pratique, qu’est-ce que cela donne ?
Je l’ai testé à plusieurs reprises, dans les 2 sens, en venant de la rue de Dole pour me rendre à vélo vers la zone commerciale de Châteaufarine. Je vais donc décomposer ce nouveau parcours depuis le franchissement de la RN57, au droit de Micropolis, jusqu’au débouché sur la rue Clément Marot :
1- Tronçon Micropolis – Flandres-Dunkerque :
Une fois la RN 57 franchie au niveau du passage pour piétons de Micropolis, on s’engage à droite sur la voie modes doux (panneau C115 visible), dont l’accès est protégé par une chicane large. L’allée fait cependant juste un peu plus de 2 m de largeur.
Après une courte montée, on traverse un sous-bois. Le revêtement de l’allée est ici en sable stabilisé, choisi pour sa perméabilité. Ce sera la seule portion comme cela sur l’ensemble de l’itinéraire, le revêtement principal étant ailleurs un béton bitumineux.
On débouche ensuite sur l’extrémité de la rue de Flandres-Dunkerque, en franchissant assez facilement une nouvelle chicane.
Cela passe sans souci pour mon vélo équipé de 2 sacoches à l’arrière. Mais qu’en est-il pour un vélo avec remorque ou un vélo-cargo ? L’essai mériterait d’être fait.
Après les chicanes, il y a un panneau qui indique que l’on entre sur une voie verte, le même que celui croisé 100 m avant. Juste après ces barrières, je jette un petit regard en arrière et remarque la présence d’un panneau de sortie d’une voie modes doux, adossé au précédent. Pas très cohérent cela, mais y prête-t-on vraiment attention ? Il y a également des panneaux de jalonnement, visibles que d’un seul sens. Comme on le verra par la suite, ces panneaux sont peu nombreux et pas toujours bien positionnés.
Ce sera un point à améliorer, sachant que le Département Mobilités de GBM travaille actuellement sur un plan de jalonnement cyclable à l’échelle du territoire Grand Bisontin. Certainement du mieux à venir !
2- Rue de Flandres-Dunkerque :
Dans l’anse de retournement de l’extrémité de cette rue, les pictogrammes au sol nous montrent la direction à suivre (ici mieux que le jalonnement).
La voie modes doux est surélevée par rapport à la rue, le revêtement est neuf, le cadre environnant est verdoyant, c’est agréable !
On arrive très vite dans une séquence plus urbaine, en tous cas très minérale et beaucoup moins bucolique, mais il est vrai que l’on est en ville. Le terre-plein entre la piste cyclable et la rue aurait mérité un traitement végétal continu. A défaut, quelques arbres côté parking auraient pu ponctuer la rue d’un peu de verdure, en supprimant autant de places de stationnement.
Qui dit parking, dit entrée et sortie de voitures et franchissement de la piste cyclable. Ces accès étant des zones à risque pour les cyclistes, l’aménagement doit veiller à leur sécurité. Et bien ce qui a été réalisé au droit des accès des parkings longeant la piste cyclable est particulièrement réussi. Les accès sont identifiés par :
- une trajectoire cyclable continue ;
- la présence de pictogrammes cyclistes en rappel ;
- un ajustement côté rue pour créer un sas d’entrée aux véhicules ;
- un espace vert arboré de part et d’autre.
La sécurité des cyclistes est prise en compte en leur donnant clairement la priorité sur les automobilistes aux débouchés des parkings, par une signalisation horizontale et verticale pertinente et adaptée. Seuls les chevrons réservés au chaucidou sont peut-être superflus.
Le franchissement sécurisé des entrées de parking ne doit pas nous faire oublier de rester vigilant, car le régime de priorité du cycliste change lorsqu’il vient couper une bretelle de sortie ou d’entrée sur la rue de Dole : un panneau « céder le passage », doublé d’un « fin de piste cyclable » nous mettent en garde.
Sauf qu’à l’intersection ci-dessous, des bandes de peinture horizontales perpendiculaires à la trajectoire des voitures et la présence de pictogrammes « vélo » et de chevrons amènent de la confusion, au point de troubler un automobiliste qui s’est arrêté pour me laisser passer.
3- Rue de Picardie :
Après avoir franchi, sans aucune difficulté, le carrefour avec la rue de Picardie, on arrive sur celui de la bretelle venant de l’usine d’incinération.
Et là, il convient d’être très attentif, car certains véhicules débouchent un peu trop vite du passage inférieur et l’on craint qu’ils ne s’arrêtent pas, sachant que nous cyclistes sommes prioritaires. La situation est encore plus marquée dans l’autre sens (depuis Artois), car la végétation sur le côté gauche gêne la visibilité des véhicules arrivant au carrefour.
A mon avis, il serait vraiment indispensable que les voies cyclables soient revêtues partout d’un même matériau spécifique, apportant une continuité et une identité à tous les aménagements dédiés aux vélos, à l’instar de ce qui s’est fait aux Pays-Bas (revêtement de couleur brique : enrobé coloré, pavés). Dans le cas présent, sur le principe, cela serait très pertinent et améliorerait grandement la perception de la voie cyclable. Ce pourrait être, par exemple, un enrobé 0/6 silico-calcaire (gris clair), contrastant ainsi nettement avec l’enrobé noir de la chaussée (0/10 porphyre). Un enrobé grenaillé est également possible. Éventuellement une peinture verte, non glissante, pleine largeur au niveau de la traversée du carrefour.
Un peu plus loin, au droit de l’intersection avec la rue d’Artois, l’aménagement semble en attente.
4- Rue de Brabant :
Le long de cette rue, la voie cyclable bidirectionnelle coupe alternativement, et selon les principes déjà décrits, entrées/sorties de parkings et de bretelles d’accès à la rue de Dole.
5- Carrefour Luxembourg – Piémont :
Des travaux de déconstruction de l’immeuble du 5 rue de Piémont étant programmés (angle Luxembourg/Piémont), l’aménagement cyclable au droit du carrefour et sur les 100 premiers mètres de la rue de Piémont n’est pas finalisé.Il faudra donc attendre encore un peu pour avoir la continuité cyclable. Pour l’instant, il n’y a, pour les vélos, ni marquage, ni aménagement provisoires : la traversée cyclable du carrefour et la jonction vers l’aménagement cyclable de la rue de Piémont nécessitent prudence et vigilance.
6- Rue de Piémont :
La bidirectionnelle cyclable se poursuit rue de Piémont jusqu’au parvis du collège Voltaire,
avec un 1er tronçon, jusqu’à la station de carburants, très minéral.
Voilà un bel îlot de chaleur, qui aurait mérité la plantation de plusieurs arbres à la place de
voitures. Le choix a donc été fait en faveur de la bagnole.
Incompréhensible par le temps qui court !
Heureusement après cette station service, on arrive sur un tronçon arboré, qui sera dans
quelques années nettement plus agréable à emprunter.
7- Parvis du collège Voltaire :
A l’extrémité de la rue du Piémont, le tracé cyclable traverse la voie bus desservant les
Hauts du Chazal, pour aboutir sur le parvis du collège Voltaire.
Le franchissement de cette voie est certes plutôt lisible, mais le cycliste arrive en fait, sans
préavis, dans une zone de partage de l’espace avec les piétons, notamment les collégiens
se dirigeant vers la station des bus scolaires toute proche de la rue de Piémont.
La traversée du parvis du collège pour rejoindre à vélo la rue des Cerisiers pose la même
problématique de coactivités en période scolaire.
8- Secteur Voltaire – Cerisiers :
Une fois passé le parvis du collège, on quitte l’itinéraire cyclable bidirectionnelle de
Planoise, qui vient d’être aménagé, pour emprunter une allée modes doux existante,
légèrement remaniée, rejoignant la rue des Cerisiers.
Après cette allée d’une centaine de mètres de longueur, on arrive sur un parking que l’on
traverse de manière intuitive, puisqu’il n’y a aucun marquage cyclable informant comment
rejoindre la rue des Cerisiers. Un panneau de jalonnement, mal positionné dans le sens emprunté, nous laisse supposer de tourner à droite pour se diriger vers la zone commerciale de Chateaufarine, mais rien ne l’indique.
Ensuite il faut prendre un bout de la rue Francis Ponge, à gauche, puis grimper tout droit
le chemin des Grands Prés, 60 m en voie verte, pour déboucher sur la rue Clément Marot,
fin de notre parcours long d’à peine plus de 2 km.
9- Mon avis :
De la Bretelle de la Foire en rejoignant la rue de Flandres-Dunkerque et au-delà jusqu’à
Piémont, l’aménagement cyclable est continu, bien sécurisé (sauf au niveau du 5 Piémont,
mais l’explication a été donnée du fait du projet de démolition du bâtiment ex SaiemB).
Les sorties de parking sont bien identifiées, la priorité étant donnée aux cyclistes.
Par contre, les croisements avec les bretelles d’accès à la rue de Dole sont équivoques,
dans la mesure où, les cyclistes n’étant plus prioritaires, la signalisation horizontale prête à
confusion tant pour les voitures que pour les vélos.
Mes premières impressions sur cet aménagement cyclable sont donc globalement bonnes.
Bien sûr il y a plusieurs points perfectibles, qui méritent des améliorations, pour les
cyclistes mais également les piétons.
10- Améliorations potentielles :
10.1- Le jalonnement
Sur le parcours, j’ai relevé la présence de plusieurs panneaux de jalonnement, mais la
signalisation directionnelle est ponctuelle et très incomplète.
10.2- Les traversées piétonnes
2 d’entre elles ont été corrigées depuis notre signalement de mars dernier, notamment au
niveau du franchissement de la piste cyclable, car initialement inadaptées aux personnes à
mobilité réduite (PMR). Mais bizarrement la largeur de passage n’a pas été élargie au-delà de la piste cyclable en direction du parking. La chaîne de déplacement pour les PMR, pour laquelle la Commission Intercommunale d’Accessibilité est vigilante et exigeante, n’est donc pas respectée.
Enfin, celle située rue de Piémont, au droit du n°17, n’est pas conforme : côté immeuble,
une haie gêne la visibilité et le dé en béton de contrôle d’accès ne respecte pas les abaques
réglementaires.
10.3- Les plaques de regard
Certains tampons de regard de réseaux n’ont pas la cote ! Mal réglés, ils constituent une
gêne au passage des vélos.
C’est le genre de finition dans les travaux qui méritent plus d’attention de la part des
entreprises et des surveillants de chantier.
10.5- L’accompagnement végétal
Visiblement il y a une nette amélioration dans la végétalisation des aménagements
cyclables, et celui de Planoise en témoigne. Mais la marge de progression est encore grande, afin de réduire l’impact des îlots de chaleur, comme je l’ai décrit précédemment (cf également la photo ci-avant). Il est grand temps qu’élus, aménageurs et techniciens considèrent les parkings, ou autres espaces dédiés à la voiture, comme du foncier disponible, pour les transformer, par exemple, en bels aménagements cyclables, accompagnés de plantations arborées.
J’ai eu l’occasion de tester cet aménagement de grande qualité, et j’avais moi-même fait des photos avec l’idée de rédiger un tel article pour vous l’envoyer. Cela va m’économiser du travail.
Félicitations à ce militant qui a produit une analyse de grande qualité.
Mes remarques :
– « 3 courtes portions de voie en site propre, mais sur le plus grand linéaire, il s’agit d’une piste cyclable bidirectionnelle » => il doit manquer le mot « verte » après « voie », car une piste cyclable bidirectionnelle est bel et bien une voie en site propre.
– « béton bitumeux » : c’est de l’enrobé, non ?
– Les chevrons sont-ils vraiment réservés aux chaucidous ? Beaucoup de villes en utilisent pour matérialiser des trajectoires, et je suis plutôt content que Besançon s’y mette (ce n’est pas le seul endroit où ça a été fait).
– On dirait que vous regrettez que les traversées de bretelles soient matérialisées !! Non, non, et non ! La signalisation est parfaite : on a bien mis des cédez-le-passage avec une ligne d’effet en pointillés, et un panneau de fin de piste cyclable. Donc le cycliste ne peut pas ignorer qu’il n’est pas prioritaire. Néanmoins, le fait que la trajectoire soit matérialisée, ajouté au fait que les automobilistes ont l’habitude d’être courtois avec les piétons qui veulent traverser, peut les amener à faire preuve de cette même courtoisie envers les cyclistes. Et c’est très bien !
– Juste après, vous suggérez du marquage de couleur sur les pistes. La peinture qui semble vous déplaire est justement là pour la même raison, et elle est largement aussi efficace (et probablement moins chère).
– Parvis du collège Voltaire : oui, on arrive dans une zone partagée avec les piétons, mais on n’est pas des sauvages et le nombre de cyclistes n’est (pour l’instant, en tout cas) pas fou. Détendez-vous. Tout va bien se passer.
– Vous auriez pu mentionner le fait qu’une bordure a été remaniée pour offrir aux cyclistes un cheminement pertinent et naturel. C’est typiquement le genre de truc qu’on oubliait toujours de faire jusqu’ici.
– Sur l’allée suivante, ce qui aurait mérité d’être mentionné, c’est l’énorme progrès que constitue la suppression de ces grosses merdes de passages anti-vélos qui avaient été installés en 2008 à l’époque de Jean-Louis Foufou et qui nous pourrissaient la vie depuis malgré nos vives protestation et nos envies d’acheter une disqueuse sur batterie… Et le fait de les avoir réimplantés juste à côté, hors du cheminement cyclable, est une bonne idée.
– Il y a ensuite effectivement un gros problème de signalisation directionnelle. Je n’ai pas compris non plus pourquoi ils ont fait ça. Moi, je savais où aller pour rejoindre Chateaufarine. Mais un non initié ne trouvera jamais, sauf peut-être avec un smartphone et une cartographie de type OSM ou Google.
Je trouve qu’il faudrait insister sur le fait que cet aménagement est un énorme progrès.
On peut aussi mentionner le fait qu’il est parfaitement relié, à sa sortie, à l’itinéraire qui rejoint les Hauts du Chazal et Franois. Pour avoir travaillé et donc fait du vélo quotidiennement dans ce secteur il y a une dizaine d’années, on mesure l’énorme chemin parcouru.
Ceci étant dit, vous avez fait un travail de qualité en décrivant cet aménagement.
Je suis utilisatrice de cette portion de piste cyclable 2 à 4 fois par jour et ce, quotidiennement. Je me retrouve plus dans l’analyse du premier article d’Aline que celui d’Adrien qui n’est peut être qu’utilisateur ponctuel. Je ne connais pas tous les termes techniques que vous employez l’un et l’autre mais je peux faire deux remarques.
La traversée devant le collège Voltaire aux heures d’entrées et sorties demande une vigilance extrême car les collégiens ne bougent absolument pas à la vue d’un cycliste, se regroupent pour discuter sur la piste cyclable.
Les différents points de croisements tout au long de la piste sont difficiles à franchir et demandent parfois des contorsions pour surveiller l’arrivée des voitures tout en continuant son chemin.
Le croisement à hauteur de la chauffeur est tout simplement accidentogene! Pour en avoir discuter avec cyclistes utilisateurs mais aussi automobilistes, la visibité de l’arrivée des cyclistes est réduite et de nombreux automobilistes ne respectent pas leur cédez le passage. Pratiquement chaque jour, je suis confrontée à un risque d’accident. D’autres utilisateurs cyclistes confirment cette avis.
Je serai favorable à un enrobé de couleur à cet endroit et à la sortie rue de Dole car la traversée de la piste cyclable n’est pas assez visible.
Enfin pour conclure avec une anecdote croustillante, je me suis retrouvée 2 fois face à face avec…..une voiture !! sur la piste cyclable.
Effectivement, je pense que je ne suis jamais passé aux heures d’entrée-sortie des collégiens, car j’ai toujours connu, et de tous temps, l’Esplanade concernée quasiment déserte. Je n’avais donc pas tous les éléments pour juger. Pourtant, ça fait plus de 10 ans que je passe là. Pas tous les jours, mais plusieurs fois par semaine / mois / an (selon les époques). Ceci dit, ce que j’ai écrit reste vrai : le nombre de cyclistes n’est pas élevé, et si on roule doucement tout doit bien se passer (et si on est pressé, il est possible de faire quelques mètres sur la chaussée plutôt que de couper par l’esplanade).
En ce qui concerne la difficulté de franchir les points de croisement, n’est-ce pas un peu exagéré ? Il est normal de devoir tourner la tête, écouter et regarder avant de franchir un croisement. C’est pareil partout. Ça demande un peu plus de vigilance quand une piste en site propre croise une autre chaussée que quand deux rues se croisent, mais c’est le prix de la tranquillité sur tout le reste du linéaire.
Par ailleurs, vous dites, comme l’article initial, qu’il faudrait de l’enrobé de couleur pour rendre plus visibles les cyclistes. Or, l’article initial critique aussi le fait d’avoir matérialisé les traversées par de la peinture. Il faut savoir : il faut rendre ces traversées plus visibles ou moins visibles ? En réalité, la peinture telle qu’elle a été réalisée est plus visible que de l’enrobé de couleur. La couleur choisie, en général le vert, ne ressort pas toujours dans certaines conditions (temps couvert, début de la nuit…) alors que la peinture blanche est bien visible par tous les temps. Dans tous les cas, quelle que soit la couleur de la peinture ou de l’enrobé, il vaut mieux ne jamais traversée tête baissée, et être attentif à ce qui arrive.
Quant aux automobilistes sur la piste cyclable, il y a des gens qui sont facilement perdus dès qu’il y a un changement !
je lis vos commentaires, je n’ai pas tout à fait la même analyse.
A noter que je prends cette piste assez rarement.
son principal avantage est d’être isolée de la route, mais c’est ruiné avec les entrées sortie s de parking. je ne comprend toujours pas pourquoi elle n’a pas été construite entre la rue de Dole et les parkings … outre le fait que ça aurait été moins dangereux, ça aurait aussi couté moins cher en panneaux … et en plus il y a des arbres de ce coté là pour un peu d’ombre.
je ne comprends pas non plus les changements de priorité (sur les bretelles) qui obligent les cyclistes à freiner, pour certains endroit en montée …
du bitume brun sur les lieux d’échange une réelle nécessité (tout l’inverse de ce qui a été fait sur la rue de Trepillot)
en bref, il y a du mieux, mais il n’y a vraiment pas de quoi se féliciter.
enfin, rien à voir avec la rue de Dole, mais des parkings sécurisés (GRATUIT, pas payant comme ce qu’il est en train de se faire) deviennent indispensable un peu partout. (il m’arrive parfois de renoncer au vélo par peur de se le faire voler)
pour info, je velotaf 15km par jour (et pas au centre ville) par presque tous les temps depuis 4 ans.