Le Grand Besançon Métropole a l’ambition de créer un aménagement cyclable en sortie de Besançon vers Pouilley les Vignes. L’aménagement se fera en 2 temps.
En 2024, les travaux concerneront la partie « clinique saint Vincent » jusqu’à Pirey, et plus précisément le giratoire gérant l’intersection des RD 70 et 75.
La seconde partie entre Pirey et Pouilley les Vignes apparait pour l’instant dépendante de la construction ou non d’une moyenne surface commerciale (une de plus !) sur la partie ouest de la RD 70 au niveau de la Grosse Aige et aucun calendrier précis ne nous a été communiqué.
L’AVB se félicite de la priorisation de cet aménagement, puisqu’il concerne un itinéraire cyclable d’intérêt majeur (axe 4 du schéma cyclable 2023), entre Besançon et des communes périphériques importantes en nombre d’habitants (Pirey, Pouilley-les-Vignes, Serre-les- Sapins, Pelousey…).
Cette liaison ne fait l’objet actuellement d’aucun aménagement cyclable et répond à une demande forte de collectifs de cyclistes de cette zone géographique.
Les travaux, qui ont commencé entre le rond-point de l’intersection des RD 70 et 75 et le centre Croppet, correspondent à la section de l’aménagement que nous appuyons sans réserve : (piste cyclable bi-directionnelle côté ouest et utilisation de l’ancien tracé de la RD 70 au niveau du centre omnisports P. Croppet ) :
Par contre l’AVB s’oppose à l’utilisation du chemin des Ecoles des Tilleroyes (sans aménagement particulier) pour relier l’entrée de Besançon. En effet, cet itinéraire présente une pente forte (plus de 10%) qui rendant son usage très problématique pour les cyclistes non dotés d’un VAE :
De plus, il n’est pas sans danger en raison du trafic routier non négligeable dans sa partie basse coté Besançon.
Sur cette portion, nous militons pour le déploiement d’une piste cyclable bi-directionnelle, côté ouest et en accompagnement de la RD 70, avec une limitation à 50 km/h pour le trafic automobile sur cette partie sinueuse de la route de Gray.
Ce tracé serait plus court, plus visible et plus sécurisé pour les usagers cyclistes.
Nous déplorons également le maintien des 2 voies de circulation au rond-point de Pirey pour chaque insertion des RD 70 et 75. En l’état, la circulation des cyclistes autour de ce grand rond-point sera périlleuse et ce statu quo dans l’aménagement routier (en concertation avec le Conseil Départemental du Doubs) n’est pas l’expression d’une volonté politique déterminée à inciter les automobilistes à changer leur pratique de mobilité.
Et pour la portion Planoise -avanne ?
Rien n est fait pour rejoindre l eurovelo 6 le long du Doubs à Avanne depuis les pistes cyclables de Planoise
Du coup avec des enfants il faut mettre les vélos ds la voiture et se garer vers la base nautique ou avec des plus grands rouler sur le trottoir !
Pourtant il suffirait juste de relier Besançon depuis la pâtisserie Baud au lotissement de la courberoye ! à quand cette portion
La piste cyclable actuellement en construction entre le rond-point de la Grosse Aige et la clinique Saint Vincent promet d’être une très belle réalisation. Le long des bâtiments industriels, elle passe bien à distance de la route, et préserve donc la rangée d’arbres : très beau projet en voie de concrétisation.
J’ai bien compris que le maillon de cette piste cyclable entre le restaurant « la Maison d’à Côté » et la clinique Saint Vincent allait être plus compliqué à gérer. Il y a deux options : passer par le chemin des Ecoles des Tilleroyes semble la plus favorable. Mais ce n’est pas du tout mon avis de cycliste régulier ; la pente de cette option est tout à fait rédhibitoire pour la pratique du vélo quotidien, surtout dans le sens clinique St Vincent vers la Grosse Aige. D’autre part il y aura régulièrement des conflits d’usage avec les riverains à cause de l’étroitesse du passage. Il ne reste alors que la deuxième option : longer la départementale, et bien sûr avec des travaux plus lourds. Mais à y bien regarder il ne serait pas nécessaire d’attaquer le rocher tout du long car il reste quelques espaces moins compliqués. Il me semble que seule cette option soit attrayante pour les cyclistes du quotidien et elle favoriserait la pratique régulière du vélo. De plus les cyclistes, dépassant allègrement les bouchons, récurrents à cet endroit, pourraient donner des idées aux chauffeurs bloqués dans leur voiture. Bien sûr, malgré la largeur très contrainte, il faudrait quand même ménager un espace suffisant, au vu du trafic à cet endroit, pour qu’une séparation matérielle minimale puisse sécuriser les cyclistes ; une bande de peinture, ne serait pas du tout suffisante, pour attirer de nouveaux cyclistes.
Je suis très heureux de découvrir les deux photos qui montrent un aménagement de qualité en cours de réalisation.
L’utilisation de l’ancien tronçon de RD perdu dans les bois, en le prolongeant comme on est en train de le faire, est la concrétisation d’une demande très ancienne de l’association. Lorsque j’étais militant actif au sein de celle-ci aux alentours de 2010, Dany, le président fondateur de l’association en 1990, m’en avait parlé. Je me souviens encore du jour où je suis allé avec mon vélo jusqu’au bout de ce tronçon de route fantôme qui s’arrêtait dans les bois, et dont j’ignorais l’existence avant qu’il m’en parle.
Si l’on considère que la demande a été formulée aux débuts de l’association, il aura fallu une bonne trentaine d’années pour qu’elle se réalise ! Cela laisse songeur…
L’utilisation du chemin des écoles est effectivement discutable, bien qu’il me semble que Dany et moi l’envisagions sérieusement à l’époque.
Le pour : cela permet de concrétiser la liaison cyclable à moindre frais, en utilisant un chemin très tranquille.
Les contre : vous les avez très bien expliqués.
Mon avis : au moins, on a une solution tout de suite, et s’il fallait en passer par là, c’est bien de l’avoir fait. Mais il faudrait, par la suite (et sans attendre 30 ans de plus !) faire l’effort budgétaire et technique nécessaire pour opter pour votre proposition.
Pour terminer, je trouve incroyable qu’un aménagement soit soumis à la réalisation ou non d’un commerce. À quel moment, le privé est censé décider de l’aménagement de l’espace public ? On doit aménager l’espace public en fonction de l’intérêt général, et le privé doit s’adapter.