Gros plan sur le vélo dans l’Est Républicain

Le dimanche 9 mars, l’Est Républicain publiait une double page sur le vélo. Une initiative du journal, sans demande de notre part. Plusieurs points de vue s’y expriment et c’est très intéressant.

Tout d’abord, notre point de vue.

Il est très bien retranscrit. Précisons juste que nous ne demandions pas un pont de la République sans voitures « depuis le début ». Nous n’y avons pensé qu’en constatant comment s’organisait le trafic automobile à sa réouverture. C’est-à-dire plutôt mal. Même si ça va mieux.

Précisons aussi que l’avis sur les rues des Cras et Nicolas Nicole est celui du journaliste. Nous n’avons pas encore étudié ces rues.

Ensuite, Pascal Gudefin.

Le chef de projet tramway nous connaît bien, mais dit pourtant qu’ « il n’y a que l’AVB » qui ne sait pas comment emprunter le pont de la République.

Voyons, monsieur Gudefin ! Nous, on sait l’emprunter. Au bureau de l’AVB, on n’est pas du genre à ne pas savoir manier un vélo… et vous le savez bien.

Par contre, les cyclistes que nous croisons quotidiennement et qui ne se sentent pas à l’aise en l’absence de piste cyclable, nous demandent comment faire… ou râlent.

Nous aussi, nous pensons – sincèrement – que ce pont est mieux qu’avant. Comme vous, nous nous réjouissons d’avoir vu un pont très routier devenir agréable et urbain.

Mais si cela est suffisant pour l’aménageur, le technicien, le cycliste aguerri, cela l’est moins pour les personnes encore hésitantes… qui représentent la majorité des cyclistes (ou de ceux qui souhaiteraient l’être).

Point de polémique !

Un journaliste nous demande un avis. Nous le donnons.

Cet avis est mesuré : nous reconnaissons le progrès, tout en pointant les difficultés restantes.

D’ailleurs, pour le reste, nous sommes assez d’accord avec ce que dit M. Gudefin, et même ravis de lire que c’est réciproque au sujet du carrefour de Micropolis.

Pour terminer, il est intéressant de lire les avis des usagers.

Isabelle souhaiterait que ça soit mieux entre les 408 et le Malcombe (où c’est déà pas mal, non ?), tandis que Thierry trouve que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…

Sekou pointe très justement la différence entre un cycliste adulte et sûr de lui et un public plus familial, mais regrette la dangerosité (purement subjective) des double-sens cyclables.

Enfin, nous partageons entièrement les propos de Jacques Gibert, des cyclo-randonneurs.

 

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