C’est arrivé juste avant les vacances d’été.
Un (ex !) adhérent, que nous n’avons jamais eu l’honneur de voir à la moindre réunion, envoie ce message à l’ensemble des abonnés à notre liste d’information :
« Suite à la dernière manif en vélo je suis persuadé que vous n’êtes que des godillots de la municipalité. Adieu. »
Son message, qui aurait dû être refusé automatiquement, ne l’a pas été en raison d’un problème informatique. Tout le monde l’a donc reçu.
Que répondre à cela ?
Il est difficile de répondre à un message qui se contente d’insulter bêtement, sans argumenter, d’autant plus que nous ne voyons pas bien ce qui est reproché.
Nous avons du mal de comprendre en quoi nous sommes des godillots.
Nous n’hésitons jamais à être critiques avec les aménagements techniquement ratés, ou lorsque des choix politiques sont faits en notre défaveur.
Bien sûr, être critiques ne signifie pas être stupides, et lorsque de bonnes choses sont faites nous le disons aussi.
Il ne faut pas oublier que tout travailleur a besoin d’une reconnaissance si l’on souhaite qu’il ait envie de faire son travail. Si les techniciens de la voirie n’obtiennent que des critiques, quoi qu’ils fassent, alors ils ne feront probablement rien de bon. Et ils auront raison.
Mais si l’on a pu nous reprocher, en raison de cela, d’être consensuels, la manifestation de cette année était particulièrement revendicative, avec un communiqué de presse agressif qui a été ressenti comme tel par les journalistes et certains élus qui l’avaient un peu mérité.
Alors, godillots, pourquoi ? La question se pose.