Cet article est paru récemment dans l’Est Républicain.
Cet article explique assez clairement le rôle de ce nouveau panneau, et rappelle utilement qu’il ne constitue en rien une priorité absolue. Le cycliste devra toujours être vigilant et céder le passage aux piétons et aux autres véhicules.
Une phrase aura peut-être fait réagir le lecteur cycliste que vous êtes, surtout si vous faites partie des cyclistes qui respectent les feu :
« Griller » les deux est une habitude, presqu’un réflexe […]
La généralisation est en effet regrettable. Mais il faut reconnaître que le comportement d’une partie importante des cyclistes, qui ne tiennent pas compte de la couleur des feux, nuit à notre image.
Autrefois, ces cyclistes avaient avec eux un argument : les feux n’étaient pas adaptés à nous, créant des situations où l’on était obligés de s’arrêter tout en sachant qu’on pouvait passer sans danger. Avec cette nouvelle évolution du code de la route, cet argument ne tient plus la route et il serait temps de se discipliner un peu.
Note : Mais pour que les cyclistes se disciplinent vraiment, il faudrait aussi qu’ils soient sûrs d’obtenir un feu vert. Avec encore de nombreux feux qui ne passent pas au vert si le cycliste n’est pas exactement sur la boucle magnétique de détection (dont la majeure partie des gens ignore l’existence), voire pas du tout (boucles mal réglées), il reste encore difficile, à l’heure actuelle, d’exiger un total respect des feux.