Tout cycliste ayant tenté de circuler à Planoise a fait le constat qu’il était impossible d’y circuler ailleurs que sur la chaussée (ou, un comble, sur les trottoirs) tant les barrières anti-deux-roues de toutes sortes pululent sur tous les cheminements qui devraient être naturels pour les cyclistes.
Il n’est donc pas surprenant, en consultant le site de l’Association pour la promotion des véloroutes et voies vertes (AF3V) d’y trouver précisément, à la rubrique « inacceptable » l’un des modèles de barrières implanté à Planoise.
Ces barrières constituent une gêne pour la plupart des cyclistes, car la plupart des vélos ne passent pas (porte-bagage trop large, sacoches…) et elles obligent à marquer l’arrêt. Elles sont également une véritable insulte aux personnes en fauteuil roulant. Elles sont donc inacceptables sur les voies vertes, mais aussi sur tout cheminement ayant pour vocation d’être ouvert aux piétons, vélos, et personnes à mobilité réduite.
Leur seul usage légitime serait de les implanter dans des situations telles que l’entrée d’un terrain de BMX, pour laisser entrer les vélos sans laisser passer les motos risquant d’abimer la piste.