Comme les rats de la fable il y a les cyclistes des villes et ceux des champs.
Les cyclistes des champs aiment la boue ou ne sortent pas. Les cyclistes de villes sont des êtres délicats qui aiment leurs aises et leur confort.
Les cyclistes de ville sont ils de perpétuels insatisfaits ?
Il leur faut des pistes cyclables.
La ville investit lourdement pour des pistes en site propre, pour les cyclistes des villes.
Site propre ?
Le cycliste de ville entend « entretenu, mis au propre ».
Et le revoilà enfourchant (sait il faire autre chose qu’enfourcher ?) une nouvelle revendication : celle de la propreté des sites propres.
Le cycliste des villes (comme l’automobiliste urbain) n’a pas de pneus d’hiver.
Il crève sur les bouteilles cassées, bute sur les branches tombées, glisse sur les feuilles mouillées, et la neige fraiche, fondue et regelée… ou, lassé abandonne sa liberté et retourne le cœur lourd au confort de quatre roues et des transports fermés.
Les cyclistes des villes payent les mêmes impôts que les automobilistes,
Les routes (contournement Nord par exemple) ne sont ouvertes à la circulation qu’après que l’éclairage y ait été installé.
Les arrivées d’éclairage de la piste cyclable pénétrante Nord en venant de Valentin ont été installées puis démontées (nouveaux frais) et les cyclistes roulent dans le noir depuis plus de 7 ans.
Ce n’est pourtant pas si compliqué. Tout ce que souhaitent les cyclistes de ville, c’est de pouvoir pédaler toute l’année sereinement, tranquillement,
Que les sites propres qui ont bénéficié d’un budget d’investissement reçoivent à leur tour leur dotation d’entretien.
Que les pistes cyclables soient praticables et, agréables 365 jours en 2011, déneigées, éclairées, nettoyées.
Merci aux services municipaux et d’agglomération qui apporteront leur participation.
Une cycliste des villes