(Article initialement publié au printemps 2012, et modifié au printemps 2013 pour être publié dans le prochain Rayon.)
C’est le printemps depuis plus d’un mois, et a priori, on ne verra plus de neige avant l’hiver prochain (quoique, on se demande !).
Profitons-en pour faire le bilan des deux hivers écoulés, en terme de déneigement des aménagements cyclables. Pour rappel, nous avions écrit il y a deux ans un courrier au Maire pour faire part d’une nécessité d’améliorer les choses dans ce domaine. Courrier suivi d’une réunion, avant l’hiver suivant.
Y a-t-il eu des progrès depuis ?
Comme nous l’avions nous-mêmes bien compris, lorsque la neige arrive la priorité n’est pas de déneiger les pistes cyclables. Il faut déjà dégager les chaussées, ne serait-ce que pour les véhicules de secours et les transports en commun. Par ailleurs, dans ces périodes critiques, les automobilistes sont aussi embêtés que nous (et même plus).
Nous demandions, par contre, que lorsque les chaussées commencent à être à nouveau dégagées, les aménagements cyclables soient traités. En effet, il n’est pas normal que les cyclistes n’aient plus de pistes cyclables alors que les voitures recommencent à rouler vite.
Comme l’année dernière, il reste difficile d’évaluer si des progrès ont été faits, car les chutes de neiges ont été assez brusques, et les périodes d’enneigement assez courtes.
Ce que nous pouvons constater, par contre, c’est que les conducteurs des chasse-neige ne rechignent pas à déneiger les bandes cyclables quand ils le peuvent. Mais pour cela, encore faut-il qu’ils puissent le faire sans qu’elles ne soient encombrées de panneaux de chantier…
Et là, il semblerait qu’il y ait encore beaucoup de progrès à faire pour expliquer aux ouvriers des chantiers qu’une bande cyclable est un espace où des cyclistes circulent, et pas simplement l’endroit idéal pour poser un panneau sans déranger les automobilistes !
(Pourtant, à force de trouver leurs panneaux déplacés hors des bandes cyclables par nos soins, voire jetés beaucoup plus loin par des cyclistes un peu moins délicats que nous, on aurait pu penser qu’ils comprendraient un jour…)