Nous, les associations Vélocampus et Association Vélo Besançon (AVB), militons chacune à notre façon, pour démocratiser le vélo comme un moyen de transport quotidien. Toutes deux sommes directement concernées par les politiques d’Emmanuel Macron et
de son gouvernement, parce qu’avec la fin des contrats aidés, c’est la vitalité du secteur associatif dont nous faisons partie qui est menacée. Loin de compenser la fin de ces contrats aidés par des moyens pour créer des emplois pérennes dans l’économie sociale et solidaire, nous assistons à une paupérisation des collectivités
locales avec des baisses de dotations et la fin de la taxe d’habitation. Cela compromet
non seulement la pérennité de nos associations mais aussi – et surtout – les possibilités
de réalisation de notre objet social. Car dans des municipalités exsangues, on ne
pourra pas mener les grands chantiers nécessaires à la transition écologique, au développement du vélo et des transports publics.

