Trois remarques entre la Gibelotte et la gare

Nous avons reçu les trois remarques suivantes d’une adhérente. Nous les publions et y ajoutons nos propres commentaires.

avenue 60ème Rie photo 1

Avenue du 60ème régiment : Le trottoir a été aménagé avec un arrêt de bus mais il aurait été judicieux d’aménager tout le trottoir avec une piste cyclable dans le sens pont de la Gibelotte – jardin botanique. De plus en ce moment la végétation a bien poussé (côté voirie et côté sncf) et le trottoir est bien rétréci.

Notre réponse : Tout d’abord, nous rappelons que les cyclistes ne sont pas censés circuler sur le trottoir. Ceci dit, il faut reconnaître que la plupart des cyclistes font comme vous pour éviter de franchir le giratoire, circuler sur l’avenue qui est désagréable dans ce sens là, et gérer ensuite un tourne-à-gauche peu rassurant.

Autrefois, l’association a fait des demandes allant dans votre sens. Si nous ne faisons pas erreur compte-tenu de ce que nous avons pu retrouver dans nos archives, elles n’ont jamais abouti faute de trouver un terrain d’entente entre les espaces verts et la voirie, et également en raison de contraintes liées aux voies ferrées en contrebas.

Ceci étant, nous pensons qu’une telle demande était pertinente il y a vingt ans, quand on ne savait pas aménager pour les cyclistes et qu’on se contentait de les séparer des automobilistes là où c’était possible (donc finalement à peu d’endroits, et parfois au détriment des piétons).

Aujourd’hui, il y a des projets en cours dans cette zone (quartier Vauban, TCSP bus) qui vont avoir un impact sur la largeur de la rue.  C’est à cette occasion qu’il faut la réaménager et intégrer les cyclistes sur la chaussée (bandes cyclables, voies bus…) ou sur un site propre confortable. Le mieux est de surveiller ces projets.


Avenue de la Paix photo 1

Avenue de la Paix : Une partie du trottoir a été surbaissé, je suppose que c’est pour que les vélos remontent sur le trottoir. Mais il aurait été judicieux de le faire juste en face de la sortie du jardin botanique avec un passage protégé pour traverser à cet endroit.

Notre réponse : C’est une proposition très pertinente à nos yeux, qui serait profitable aux piétons comme aux cyclistes. Il est désormais facile de sortir du jardin botanique et de traverser la chaussée à cet endroit, à pied comme à vélo, alors qu’auparavant c’était réservé aux baroudeurs.

Avenue de la Paix photo 2

En ce qui concerne l’abaissée de trottoir réalisée, il faut préciser que le principe de l’aménagement est de permettre aux cyclistes de s’engager dans la voie bus place Leclerc et d’y circuler jusque là où elle se rétrécit. À cet endroit, on reprend la piste cyclable qui avait été tracée sur le trottoir. Son positionnement répond donc à cette logique.

Mais la signalisation n’indique pas cela. La voie bus n’est d’ailleurs même pas autorisée aux cyclistes par la signalisation (alors qu’elle l’est pas arrêté municipal, comme toutes les autres).

Nous avons une autre remarque concernant cette abaissée de trottoir : elle est très étroite, comme le montre la photo. On est pourtant censés la prendre de biais puisqu’on arrive de la voie bus pour s’engager sur la piste. Il faut savoir bien viser pour y parvenir, et mieux vaut ralentir si on tire une remorque.

Par contre, chose appréciable, le seuil est à zéro. C’est tellement rare qu’on en verserait presque une larme.


Avenue de la Paix vers la gare

Avenue de la Paix-Gare : Lorsque l’on redescend vers la gare par le trottoir de l’avenue de la Paix, il y a encore des barrières de chantier du tram qui protège une alimentation électrique me semble-t-il.

Notre réponse : Exact, mais ce n’est pas cela qui nous choque.

Ce qui nous choque, c’est que quelques dizaines de mètres plus tôt, on nous a invités à monter sur la piste à hauteur du trottoir mais arrivé ici, alors que la piste s’arrête, on ne nous permet pas de reprendre la chaussée pour accéder à la gare. Si notre objectif était de traverser le parc, cela fonctionne bien. Mais si on avait pour but de rejoindre la gare, il nous faut sauter une haute bordure ou circuler illégalement sur le trottoir (en évitant les barrières, le poteau de feu, et les potelets gênants au niveau de la traversée piétonne).

La solution semble donc, pour l’instant, de rester sur la voie bus jusqu’au bout.


 Je passe tous les jours par la gare à l’aller et au retour, et je trouve qu’il n’y a rien de sécurisant pour les cyclistes.
La nouvelle voie cycliste dans le sens Gare- place Leclerc est dangeureuse. La seule fois ou je l’ai empruntée deux bus m’ont doublée en me frôlant. La voie n’est pas assez large. Du coup je continue à passer par le bas de la rue de Vesoul.

Notre réponse : Il y a du vrai et du faux.

Du faux, parce qu’on est passés d’une infrastructure extrêmement routière à quelque chose qui refait de la place à l’ensemble des modes de déplacement. On a redonné de la place aux cyclistes et aux transports en commun et il faut reconnaître que circuler sur la bande cyclable sur le pont nous fait économiser de l’énergie et du temps par rapport au passage par le bas de la rue de Vesoul. Par ailleurs, aujourd’hui, il est possible et légal de traverser le jardin botanique dans les deux sens et de rejoindre la gare de cette façon. Autrefois, on le faisait en empruntant l’arboretum ou le trottoir, puis la piste cyclable à contresens.

Il y a donc eu un énorme progrès.

Mais du vrai aussi, car il est vrai que les véhicules frôlent trop cette bande cyclable. Vous pouvez d’ailleurs voir que toutes les voitures mordent la peinture à cet endroit.

La raison de cela n’est pas à chercher dans le tracé de la bande, mais dans la présence des poteaux en plastique jaunes qui ont été placés sur la ligne blanche.

En effet, par peur de toucher ces poteaux, la plupart des gens (qui croient que leur voiture est large comme un camion) serrent à droite. En ce qui concerne les bus, ils n’ont pas le choix. Tant qu’il y aura ces poteaux, ils seront obligés de nous frôler.

Le problème, c’est qu’il pourrait être très dangereux de les retirer aujourd’hui. Si un conducteur distrait venait à s’engager sur la voie de gauche sans réaliser que des bus (ou des cyclistes) circulent en sens contraire, ça serait la collision frontale (donc probablement mortelle) assurée. D’autant plus que la visibilité  est masquée par la hauteur du pont.

À choisir entre deux maux, il vaut mieux accepter d’être frôlés encore quelques temps même si c’est désagréable. N’hésitez pas non plus à faire une remarque sur le site de Ginko (rubrique réclamations) pour demander qu’on sensibilise les conducteurs à ce problème.

Nous demanderons le retrait des poteaux plus tard, lorsque le nouvel aménagement aura bien été intégré dans la tête de tout le monde (et parole de riverain de la rue Baille, ça peu prendre beaucoup de temps…).

 

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