Précision de Benoît Cypriani suite à la manifestation à vélo

Voici un article paru dans l’Est Républicain du 1er juin.

Début de l’article cité :

Précision suite à la manifestation à vélo

Cité dans notre article « Le courroux des biclous », paru dimanche dernier 26 mai suite à la manifestation des cyclistes de l’AVB, l’adjoint au maire Benoît Cypriani, qui y participait et dont il avait été écrit qu’il roulait à cette occasion « contre la mairie », a réagi et tenu à apporter les précisions suivantes : « À mon sens, cette manifestation n’était pas tournée contre quelque chose (la mairie), mais pour quelque chose (une meilleure prise en compte du vélo à Besançon). Je suis moi-même un utilisateur multiquotidien du vélo, qui est mon mode de déplacement principal en ville (je m’autorise parfois à prendre le bus sur certains itinéraires impraticables en vélo, Planoise ou l’hôpital Minjoz par exemple). À ce titre, et je le dis lorsque c’est nécessaire directement au maire ou à son adjointe, la ville a encore des progrès à faire. »

Et d’ajouter : « Si l’on peut entendre que les moyens ne permettent pas de résoudre tous les problèmes de circulation des vélos, on attend cependant que chaque nouvel équipement prenne en compte cette question, ainsi que la loi l’exige. Je prends l’exemple du pont de la République, pour lequel, dans un sens, les voitures ne pourront doubler les cyclistes ; dans l’autre sens, les cyclistes seront obligés de rouler sur le trottoir déjà très fréquenté par les piétons. Dans les deux cas, cela créera des tensions avec les autres usagers. Il était prévu de permettre aux vélos de circuler sur les voies du tram, mais c’est à présent impossible à cause des bordures qui délimitent son emprise. Autre exemple, la traversée des Glacis où l’on a remplacé un plan incliné très utilisé par les vélos qui se rendent à la gare par un escalier ! »

P.L.

Fin de l’article cité.

Nous sommes ravis de savoir que ces propos sont en parfaite adéquation avec les notres (voir ici).

La photo d’illustration ne provient pas du journal mais d’ici.

Ajout :

Benoît Cypriani nous a fait parvenir l’intégralité du texte envoyé au journal. Le voici :

Manifester contre ou manifester pour ?

Dans l’édition du 26 mai de l’Est Républicain, M. Laurent rend compte d’une manifestation des cyclistes menée par l’AVB. Il commente ainsi la présence d’un adjoint au maire de Besançon, votre serviteur, de la façon suivante « il roule contre la mairie ».

A mon sens, cette manifestation n’était pas tournée contre quelque chose (la mairie), mais pour quelque chose (une meilleure prise en compte du vélo à Besançon).

Je suis moi-même un utilisateur multi-quotidien du vélo, qui est mon mode de déplacement principal en ville (je m’autorise parfois à prendre le bus sur certains itinéraires impratiquables en vélo, Planoise ou l’hopital Minjoz par exemple). A ce titre, et je le dis lorsque c’est nécessaire directement au maire ou à son adjointe, la ville a encore des progrès à faire. Si l’on peut entendre que les moyens ne permettent pas de résoudre tous les problèmes de circulation des vélos, on attend cependant que chaque nouvel équipement prenne en compte cette question, ainsi que la loi l’exige.

Je prends l’exemple du pont de la république, pour lequel, dans un sens, les voitures ne pourront doubler les cyclistes ; dans l’autre sens, les cyclistes seront obligés de rouler sur le trottoir déjà très fréquenté par les piétons. Dans les deux cas, cela créera des tensions avec les autres usagers. Il était prévu de permettre aux vélos de circuler sur les voies du tram, mais c’est à présent impossible à cause des bordures qui délimittent son emprise.

Autre exemple, la traversée des glacis où l’on a remplacé un plan incliné très utilisé par les vélos qui se rendent à la gare par un escalier !

M. Laurent conclut son article par la phrase suivante

Et l’on se prend à se demander, à l’heure où la question du « vivre ensemble » est devenue centrale dans la société, si tout roulerait vraiment mieux avec des voies distinctes réservées aux piétons, rollers, vélos, cyclos, voitures, camions… Sans compter la question de faisabilité.

Il n’est pas question de faire partout de la place pour chaque utilisateur de la route. Dans la Boucle, l’espace doit y être partagé, c’est ainsi fait et c’est très bien. Besançon est une rare ville à avoir correctement traité ce sujet dans son hypercentre, où les vélos peuvent aller partout, y compris à contre sens, et où les trottoirs sont abaissés, ce qui permet aux piétons de descendre lorsque des voitures s’y sont garées. C’est possible car la vitesse y est limitée à 20 km/h.

Mais comment faire en dehors de la boucle ? Je veux bien inviter M. Laurent à faire un tour en vélo pour lui en montrer les risques et les difficultés. Soit des espaces réservés au vélo, soit un immense espace partagé comme le suggère le journaliste, ce qui implique une zone 20 sur l’ensemble de la ville ; chiche ?

 

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